Alors que certains de ses militants ont été impliqués dans les violences survenues lors de la dernière manifestation contre la loi travail, la centrale syndicale se défend d'entretenir des rapports "ambigus" avec les ultras.

L'entrée en guerre de la France, à l'été 1939, s'accompagne d'une restriction des libertés et de l'interdiction du Parti communiste, à la suite de la signature du pacte germano-soviétique. Au niveau syndical, cette politique aboutit à l'exclusion des syndiqués suspectés de communisme et à la dissolution de plus de six cents syndicats. Jusqu'à la chute de la République, l'action syndicale se partagera alors entre un syndicalisme légal mais inefficient et un syndicalisme contraint à la clandestinité. C'est l'avènement de l'Etat français qui achève de reconfigurer le paysage social.

Compilation de deux articles, en 2016, dans le contexte de la lutte contre la loi El-Khomri conduite par la CGT, sur les origines ouvrières du Front populaire et sur les enjeux de la grève générale au début du XXème siècle, et désormais. Retour sur le véritable point de départ du Front populaire, en 1933, ses conditions d'émergence et les racines sociales d'un mouvement de grèves sans précédent qui a permis des avancées considérables. Eclairage sur les interrogations des organisations militantes concernant les conditions auxquelles appeler à l'arrêt du travail, en 2016.

Bras de fer tendu entre le syndicaliste Laurent Jourdas et le directeur général des NMPP, Rémy Pflimlin

Le leader de la CGT sera réélu, début décembre 2009, pour un dernier mandat. Paradoxalement, il a installé une relation de confiance avec l'Elysée de Nicolas Sarkozy. Il a aussi profondément changé la culture de la première centrale syndicale française.

Contrairement aux traditions de la centrale, le secrétaire général de la CGT milite activement contre la réélection du président sortant.

Bernard Thibault a annoncé sa décision de ne pas briguer un cinquième mandat en 2013 à la tête de la centrale. Mais il peine à trouver le bon héritier.

Les déchirements autour de la succession de Bernard Thibault nuisent au dialogue social que le gouvernement veut nouer avec la centrale.

La centrale syndicale a appelé a une journée d'action le 9 octobre 2012. Mais, depuis le début de l'année 2012, elle est paralysée par une guerre interne, déclenchée par l'annonce du départ de son secrétaire général.

Elu cette semaine à la tête du syndicat, Thierry Lepaon assure vouloir marcher dans les pas de Bernard Thibault. Mais les convictions de cet inconnu demeurent mystérieuses.

Achat d'une entreprise, facturation du service syndical, gestion autoritaire du personnel : la centrale se convertit aux méthodes libérales. Ce qui ne va pas sans heurts...

Déçu par l'action gouvernementale, le leader de la CGT ne manque ni d'idées ni de propositions sur les retraites, l'emploi, les salaires ou l'assurance-chômage. Pour les défendre, il promet une rentrée sociale sous le signe de la lutte.