Lieu de culture avant tout utilitaire, comment le jardin est-il devenu une oeuvre d'art ? L'article se conclut par l'interview de Sonia Keravel et Alexis Pernet, paysagistes intitulée "A l'avenir les jardins s'immisceront dans des espaces où on ne les attendait pas".

Invasions d'espèces exotiques, animaux qui prolifèrent en milieu urbain, pandémie de Covid-19..., les exemples ne manquent pas qui montrent combien les humains, en croyant dominer la nature, en sont les jouets, et parfois les victimes. Le moment est donc venu de repenser la notion de "nature". Puisque nous sommes désormais en grande partie responsables de notre environnement biophysique. Sommaire. Repenser l'arche de Noé dans nos villes. Quand les plantes et les animaux n'en font qu'à leur tête... Les plantes ne sont pas des animaux ! La nature, quel enfer ! Ils ont pensé la nature.

Bruno Latour est, dit-on, l'intellectuel français le plus influent dans le monde. La certitude est du moins que l'atypique carrière de ce philosophe, sociologue et anthropologue, en a fait la figure d'autorité de la pensée française en écologie.

Il existe deux façons de chercher à effacer la séparation entre la nature et la culture.

Dans ce petit Etat d’Asie du Sud-Est, la population protège les fonds marins. Mais l’initiative du gouvernement, qui veut développer le tourisme vert, inquiète.

Faut-il tenter d'enrégimenter les baleines pour pomper du CO2? Ou bien s'allier au "peuple castor" pour réhydrater nos terres pelées ? Derrière ces questions, un vrai débat philosophique s'engage dans les milieux écolos.

Sombre tableau. Dans "Dévastation", son dernier livre, le philosophe franco-suisse Dominique Bourg explique sans fard les « dynamiques du mal radical » à l'oeuvre : celle de l'éventualité du feu nucléaire au bout des doigts de Vladimir Pouline comme celle de « l'apocalypse écologique ». Seule perspective pour sortir de ce long tunnel plombé : rejouer autrement le néolithique... notamment grâce à l'agroécologie.

La nature ('physis') tient une place essentielle dans la philosophie d'Aristote. Une nature en mouvement, où tous les vivants sont pourvus d'une âme différente selon les fonctions qu'ils doivent accomplir.

Avant de s'imposer comme une grande figure de la pensée écologique, David Abram a été magicien itinérant dans toute l'Europe et fait plusieurs séjours auprès de chamanes, au Népal et en Indonésie. A l'occasion d'un passage à Paris pour la sortie en français de son essai "Devenir animal", il revient sur son itinéraire et nous expose sa proposition pour « réenchanter » le monde.