En 2015, "Demain" apporte une bouffée d'oxygène dans le monde des films écolos. Le documentaire montre des initiatives locales pour répondre aux problèmes environnementaux. Il devient un succès populaire et inspire nombre de citoyens. Achevant deux années de tournée, son réalisateur Cyril Dion revient sur cette aventure...

Judith Rochfeld est docteure et agrégée de droit. Dans son dernier ouvrage, "Justice pour le climat ! Les nouvelles formes de mobilisations citoyennes", elle décrit les mobilisations de la société civile passant par les "procès climatiques" pour contraindre les Etats à respecter leurs engagements internationaux pris lors de l'accord de Paris et les entreprises à réduire leurs émissions de CO2.

Si la forêt française continue de gagner 100 000 hectares chaque année en 2020, la "malforestation" reste un risque réel. La moitié des forêts françaises sont constituées d'une seule essence et 80 % des arbres ont moins de 100 ans. La sylviculture industrielle incite en effet à la monoculture de résineux et à la coupe rase d'arbres jeunes, afin de faire tourner la filière. Des initiatives citoyennes apparaissent toutefois et prônent une "gestion douce" de la forêt. Le groupement Le Chat Sauvage, dans le Morvan, propose à ses sociétaires d'acquérir des hectares pour les protéger.

La 4e session de la Convention en janvier 2020 révélait de belles surprises. Il reste deux rencontres pour arriver au document final. Pas la partie la plus simple.

Composée de 150 Français tirés au sort, la Convention citoyenne pour le climat touche à sa fin. Le sociologue Laurent Jeanpierre a suivi tout le processus avec une équipe de chercheurs. Il dresse un premier bilan.

Cantine 100% bio, écoquartiers, panneaux solaires... Depuis 2003, cette commune multiplie les initiatives pour limiter son impact sur l'environnement.

Des images de poissons capturés par milliers scintillant une dernière fois dans les filets, des animaux en cage meurtris, entassés, singes ou félins en voie de disparition. Puis les voix de deux jeunes s'élèvent. Bella et Vipulan ont 16 ans au moment du tournage. Ils ont pris conscience de la gravité de la situation et, depuis des années déjà, manifestent, font la grève, participent à des actions de désobéissance civile, militent auprès d'ONG... Leur engagement semble vain face à la montagne à gravir et les deux militants s'interrogent. Quel monde laisserons-nous derrière nous ?

Quand ils se promènent sur la plage, Aimé, Mathieu et Alexis emportent toujours un grand sac pour ramasser les déchets.