Violence, vous avez dit violence ? Depuis des années, deux camps s'opposent pour savoir si oui ou non une hausse réelle est enregistrée dans notre pays. Pour les Français, la brutalité du quotidien ne fait aucun doute. Sommaire. Extrême droite, extrême gauche, islamistes... A chaque fait divers sa récup politique. Mon fait div, ma bataille. De l'AFP aux plateaux télé : la fabrique médiatique de l'horreur.

Comment échapper à la question qui, dans les médias, demande à l’invité du jour de condamner les « violences », par exemple au lendemain d’une manifestation ? Refuser de condamner, ou chercher à expliquer, revient à s’exclure de la discussion collective. Sortir de ce piège nécessite un triple effort politique et intellectuel. D’abord, distinguer des violences visibles et d’autres qui demeurent invisibles. Ensuite, comprendre en quoi cette question vise à faire diversion, en promouvant une vision morale et dépolitisée qui alimente la montée de la colère.

Climatique, économique, et surtout virale avec le Covid-19, les crises qui frappent la planète nous condamnent à tout repenser, affirme Boris Cyrulnik.

Coaccusé du meurtre du rugbyman Aramburu, cet ancien du GUD élevé dans les beaux quartiers de Paris admet une fascination pour la violence.

A partir de sources judiciaires, l'auteur étudie la vie quotidienne des gens d'autrefois et la manière dont ils essaient de résoudre leurs conflits. Beaucoup de ces témoignages passent par le notaire, personne clé dans les résolutions de conflits personnels et judiciaires. Les archives notariales liégeoises traitent de plusieurs cas de voleuses et permettent de mettrent en lumière des processus de régulation sociale différents du recours en justice.