L'aventure de ″Quai d'Orsay″ se poursuit avec un tome 2 diplomatiquement incorrect.

Vingt ans après« Maus», Art Spiegelman, qui présidera le Festival d'Angoulême, publie« MetaMaus ». Bonnes feuilles exclusives.

A l'occasion du second tome de ″Quai d'Orsay″, le scénariste Abel Lanzac, diplomate anonyme et très informé, sort du silence... mais pas de l'anonymat. Entretien exclusif.

Imaginé par Goscinny et croqué par Tabary, le Grand Vizir revient à l'heure de la présidentielle. Ce n'est pas un hasard. Au crayon : Tabary fils ; au scénario : un fin connaisseur des moeurs politiques, Nicolas Canteloup.

Le spécialiste de l'islam Jean-Pierre Filiu et le dessinateur David B. ont travaillé ensemble pour raconter, dans un album saisissant, l'histoire des relations entre les Etats-Unis et le Moyen-Orient.

Mana Neyestani raconte l'enchaînement des événements qui l'ont conduit à l'exil dans un roman graphique subtil.

Pour finir ce parcours, un article sur la bande dessinée par un spécialiste du domaine. Au travers de son approche historique - depuis l'âge d'or des années 1950 - et générique - bandes dessinées pour la jeunesse et bandes dessinées pour adultes - Pierre-Laurent Daures pose les jalons de ce qui pourrait constituer les canons d'une forme classique : présence ou absence de certains éléments narratifs ou picturaux, type de narration, de héros, principe de série, etc.

Ce numéro interroge la matérialité de la bande dessinée, une dimension souvent omise dans les analyses. Or la matérialité fonde les conditions de possibilité de l'énonciation éditoriale, elle forge l'appareil énonciatif et justifie la métamorphose des supports. C'est une condition instituante du média qui participe des nouveaux usages et des pratiques culturelles émergentes.

Entre le dernier best-seller et "Votre amour passera-t-il l'été ?" (le test), on peut aussi s'évader dans les bulles pétillantes ou émouvantes des BD de l'été. En commençant par celles de Daniel Clowes.

Une minimaliste américaine raconte son histoire d'amour, par le petit bout de la lorgnette : mignon et presque scabreux.

L'oeuvre de l'Américain Charles Burns dissèque les violences de l'adolescence et reconstitue l'envers des années 70. Son roman graphique "Black Hole" le place au panthéon des auteurs de BD contemporains.