Se lancer vite, capitaliser sur son nom, inventer son métier : les modèles de réussite sont en plein bouleversement. Dans la mode, une nouvelle génération bouillonnante vient bousculer l'ordre établi, en maîtrisant à merveille les codes de la viralité et les arcanes des réseaux sociaux.

La valeur n'attend pas le nombre des années. L'adage se vérifie encore quand de jeunes gens n'ayant pas même passé le brevet des collèges achètent ou revendent plusieurs centaines d'euros tee-shirts ou sweats issus de collaboration entre marques de streetwear pointues et grands noms du luxe. Alimentée par les réseaux sociaux et quelques rappeurs influents, cette frénésie est en train de recomposer le marché de la mode et de créer une génération de consommateurs ultra-avertis.

Pour les Galeries Lafayette, c’est un pari. Et de taille. Alors que les dégâts provoqués par les manifestations des "gilets jaunes" sont encore bien visibles sur les Champs-Elysées, le groupe français y a ouvert cette semaine une adresse expérimentale. Avec l’ambition de réinventer la manière de vendre la mode. Du choix des marques, triées sur le volet, aux toilettes non genrées, rien n’a été laissé au hasard pour tenter d’attirer une clientèle jeune plus habituée à fréquenter les sites d’e-commerce que les points de vente physiques.

En 1989, les étudiants pékinois manifestaient en masse sur la place Tiananmen pour réclamer des réformes. Leurs enfants entrent aujourd’hui dans la vie active, et la démocratie semble être le cadet de leurs soucis. Portrait un brin sarcastique d’une génération hyperconnectée et dépolitisée.

L’impact des technologies numériques sur l’expression, tant écrite qu’orale, a déjà été souvent souligné. Mais l’exploration de leurs effets sur les apprentissages en est encore à ses balbutiements. Ils pourraient être décisifs, souligne Kyrill Nikitine, en dressant un premier bilan de ce que l’on sait. Il fait ressortir, en particulier, leurs conséquences sur le statut de l’écrit. L’acquisition de la culture écrite est au coeur de l’école. Mais a-t-on bien pris la mesure de ses implications? demande Sarah Goutagny.

Simples questions vécues comme des offenses, critiques ressenties comme du harcèlement, injonctions à l'empathie et au respect de la diversité : les jeunes générations semblent plus sensibles que les précédentes aux questions qui touchent à l'identité et à l'individu. Qu'est-ce qui se cache derrière cette apparente fragilité ?

Génération X, Y ou Z... Ces catégories font florès dans les médias. Pourtant, beaucoup de sociologues les jugent trop caricaturales et réductrices pour rendre compte de la jeunesse.

Inventée au XIXe siècle, l'automobile a-t-elle encore un avenir pour la jeunesse du XXIe siècle ? Selon un sondage YouGov-"L'Obs", les "millennials" sont loin d'avoir abandonné la bonne vieille bagnole.

Les millennials ont façonné la Toile que l'on connaît aujourd'hui. Mais l'arrivée de la Gen-Z les pousse sans pitié du côté des has been d'Internet.