Dans l'ordre économique, les anciennes frontières s'estompent. Mais de nouvelles formes d'obstacles à l'échange apparaissent qu'il sera plus difficile de réduire, tandis que de brusques retours en arrière pour des raisons politiques demeurent possibles quoique peu probables.

L'heure est au nationalisme économique. Comme dans les années 1930 ?

Après un an de guerre en Ukraine, le régime de Poutine parvient à éviter les mesures de rétorsion grâce à une « économie bis ». Alarmant.

Déficits, inégalités, retraites : le banquier d'affaires livre à "L'Express" sa vision de la conjoncture et des dangers du moment.

Le dossier s'interroge aussi sur la manière dont le pays est perçu à l'extérieur, aux États-Unis, en Chine, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Russie. Dans la plupart des cas, ces perceptions ont beaucoup évolué, et les replacer dans leur contexte historique est très éclairant. On reconnaît Je plus souvent un passé brillant, on s'interroge sur le présent. La France est dans l'ensemble très connue, son évolution inquiète parfois ses amis sans rassurer ceux qui désapprouvent son cours actuel. La riche histoire du pays, millénaire, fait l'objet d'un entretien approfondi avec un grand historien.

Covid-19, inflation, guerre en Ukraine... Ce triple choc a incité les décideurs politiques à adopter de nouvelles façons de penser. Et, surtout, à s'adapter.

Le conflit déclenché par la Russie en Ukraine, deux des principaux fournisseurs mondiaux de céréales, a mis en évidence la vulnérabilité des systèmes agricoles et alimentaires. Si l' « Initiative céréalière de la mer Noire » (ICMN) de juillet 2022 a permis l'exportation de produits ukrainiens, Moscou a annoncé sa fin seulement un an plus tard.

Qu’il est fort ce dragon ! La prise de conscience que l’empire du Milieu ne se développe plus seulement en fabriquant à bas coût des produits de grande consommation a fait naître une crainte au sein des grandes économies occidentales, Etats-Unis en tête. Celle de se faire dépasser dans la course technologique mondiale, et notamment dans la très stratégique transition environnementale, tant la Chine a pris l’ascendant dans la production de panneaux solaires ou voitures électriques.

Selon l'expert François Chimitz, Pékin a tort de penser qu'il ne s'agit que d'une mauvais passe. PROPOS RECUEILLIS PAR