Plusieurs étapes permettent de transformer les eaux usées en eau suffisamment propre pour retourner dans la nature. La principale repose sur l'épuration par des bactéries.

Jusqu'en mars 2023, les eaux usées, après traitement ne pouvaient servir qu'à irriguer les champs et à arroser les espaces verts. Son usage vient d'être étendu par décret paru en mars 2022. Pas sûr que ce soit suffisant tant la France a pris du retard sur les pays du Sud ?

La France va devoir s'adapter au manque d'eau mais semble dépassée, entre blocages administratifs et travail de sape des idéologues. Enquête et reportages. Sommaire. Le vrai scandale de l'eau. Le choix de la violence. Réutiliser l'"or bleu" des égouts. Quand l'écologie se bat contre des moulins...

Dans un contexte de raréfaction de la ressource en eau, la réutilisation de l'eau est nécessaire. Dans cette étude, une unité d'ultrafiltration semi-industrielle placée en sortie d'une station d'épuration urbaine a été étudiée pour évaluer sa faisabilité et sa durabilité

Les émissions de gaz résultant de l'activité biologique des eaux usées sont un phénomène connu et documenté dont les effets peuvent être néfastes aussi bien pour les gestionnaires de réseaux et de stations d'épuration (sécurité des exploitants, dégradation des équipements) que pour les riverains (nuisances olfactives). Depuis plusieurs années nous connaissons un changement climatique qui provoque une augmentation des températures moyennes à la surface de la Terre ainsi que des événements météorologiques exceptionnels récurrents.

Les blanchisseries sont de grandes consommatrices d'eau : en moyenne 15 L d'eau sont nécessaires pour laver un kilogramme de linge sec. Elles rejettent par conséquent des volumes importants d'eaux usées comportant une large diversité de polluants, tels que des nonylphénols, des phtalates (diéthylhexyl phtalate (DEHP)) et des tensioactifs. Les stations d'épuration rencontrent des difficultés à traiter ces polluants émergents, qui peuvent donc, à terme, se retrouver dans le milieu naturel