Réfugiée en Algérie, Fatma El-Mehdi, militante sahraouie, explique les aspirations de son peuple au moment où l’ONU tente d’organiser une réunion à Genève en décembre pour relancer des pourparlers bloqués depuis 2012.

Presque interdite au tourisme il y a peu, la région s’ouvre de nouveau aux voyageurs et livre ses trésors naturels, ses joyaux architecturaux et un art de vivre.

Lors de sa récente tournée sur le terrain, l'envoyé spécial onusien a pu mesurer le chemin qu'il reste à parcourir avant de ramener les différentes parties à la table des pourparlers, désertée depuis 2012. Mission impossible ?

Rabat accuse Tunis d'être sortie de sa neutralité en recevant le chef des indépendantistes du Front Polisario. Pour ce journal tunisien, la question hante désormais tout le Maghreb. Un article du "Desk", site marocain d'investigation et d'information, apporte un éclairage supplémentaire sur la question du Sahara occidental, sujet de tensions entre le royaume et la France.

En guerre contre le Maroc pour la souveraineté sur le Sahara occidental, une grande partie du peuple sahraoui survit en exil, réfugié depuis 50 ans dans des campements installés en territoire algérien.

Le statut du Sahara occidental reste toujours à déterminer, mais, de facto, ce vaste territoire est aujourd’hui sous administration marocaine. Et pour y asseoir sa souveraineté, Rabat s’appuie désormais sur le tourisme.

Après un périple encourageant en France, la militante Claude Mangin tente de mobiliser l’opinion en Espagne pour obtenir la libération de trente-deux prisonniers politiques sahraouis, dont son époux, détenus par le Maroc.

Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump s'est donné pour mission d'imposer la paix sur plusieurs fronts. En Ukraine, à Gaza et, c'était moins attendu, au Sahara. Si sa seule volonté n'est en rien un gage de réussite, elle vient s'ajouter à d'autres évolutions récentes dans ce dossier qui laissent penser qu'au bout de cinquante ans une issue est aujourd'hui possible.