Projets confidentiels, plans de terminal, position des caméras, ADP fait face à des fuites d'informations sensibles. Révélations.

Lourdement impacté par le coronavirus, le transport aérien retrouve lentement son activité depuis mai 2020, notamment dans les plus grands aéroports du pays. Mais les aéroports régionaux peinent, encore plus que les autres, à se relever. Les projets d'investissements ou d'extension ont tous été gelés et la transformation de la société post-crise, sur le plan environnemental notamment, questionne la pertinence de ces infrastructures. Si le monde venait à changer, le transport aérien en serait probablement réduit, et les aéroports régionaux pourraient être parmi les premiers à en payer le prix.

Au printemps 2019, la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP) suscite une vague de protestation de la part de certains parlementaires et élus locaux. Les collectivités d'Ile-de-France ont été échaudées par la cession, voici quatre ans, des parts que détenait l'Etat dans l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Si les critiques sont moins fortes à Lyon, seule la privatisation à Nice est vue comme globalement positive. Décryptage. Données chiffrées (montant de la vente de chacun des aéroports privatisés et composition du capital).

Trois cents avions décollent ou atterrissent chaque jour de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry. Cela demande une sacrée organisation...

Du parcours au sol des passagers à la gestion de leurs bagages et du fret, les services aéroportuaires sont généralement confiés à un opérateur unique, comme 2AS, Menzies ou encore Swissport. Un état de fait qui n'est pas du goût de tous. Détails. Pas de chiffres.

La capitale sénégalaise, qui concentre un quart de la population du pays, est devenue un hub majeur pour l'Afrique de l'Ouest, dont elle est la tête de pont sur l'Atlantique. Sa singularité de ville-presqu'île lui impose plus de contraintes, d'urgences et, surtout, d'être inventive pour s'adapter aux nouveaux modes de vie et de travail. Sommaire. Sur les rails. Barthélémy Dias, maire amer. Carole Diop, architecte : "À Dakar, la démographie va plus vite que la planification". La guerre du feu. Askin Demir : "Le recul d'Air Sénégal va décaler un peu nos objectifs".