Les méthodes de management du PDG de Renault - qui a cautionné le licenciement brutal de trois cadres dans une affaire d'espionnage économique montée de toutes pièces - sont mises en cause par ses salariés et ses actionnaires. Sophie Fay démonte les rouages de cette machine infernale.

Un audit interne a révélé de graves dysfonctionnements dans la fausse affaire d'espionnage qui a secoué le constructeur. Trois hauts dirigeants sont suspendus.

La firme au losange présente deux concept-cars cette semaine au Salon de Genève. Mais son état-major peine à gérer les dommages collatéraux d'une affaire d'espionnage industriel ... qui semble se dégonfler de jour en jour.

Décryptage, en 2012, de la stratégie gagnante mise en place par le constructeur automobile français Renault pour sa marque low cost Dacia, développée avec le constructeur Japonais Nissan, et vendue dans 36 pays (800 000 véhicules commercialisés en 2011). Son succès repose sur une organisation de la production sans failles et à coûts réduits via notamment la reprise de pièces déjà employées dans d'autres modèles et un approvisionnement en pièces détachées pour un assemblage local dans les usines de Dacia.

Pleins feux, en juillet 2015, sur la stratégie low-cost du constructeur automobile français Renault incarnée par Gérard Detourbet. Sous sa direction, le segment de la voiture à bas coût atteint 42% des ventes du groupe. La première étape de cette montée en puissance a été caractérisée par la réussite commerciale des véhicules Dacia (Logan en tête), entreprise roumaine rachetée par Renault en 1999. Fort de ce succès, Gérard Detourbet, aux méthodes managériales quelques peu explosives, oeuvre à l'émergence tant attendue de la Kwid, voiture low-cost à destination du marché indien.

Regain d'intérêt du marché automobile iranien pour les 2 principaux constructeurs français Renault et PSA. Malgré une avance considérable de Peugeot en Iran grâce à l'alliance industrielle avec Iran Kodhro, constructeur automobile iranien, depuis 1978, le constructeur a cessé brutalement son partenariat à l'annonce des sanctions économiques internationales décidées contre l'Iran en 2012. Une rupture mal acceptée à Téhéran qui favorise alors Renault, qui a maintenu sa présence.

Pour le patron de l'Alliance Renault-Nissan, le quatrième constructeur mondial sort aujourd'hui plus fort de la crise. Cependant, bien des interrogations demeurent : à propos du pari industriel sur le véhicule électrique comme de la succession d'un PDG plus que jamais seul maître à bord.

Sur ce marché aussi florissant que concurrentiel, le constructeur français est déterminé à s'imposer. Reportage dans une concession de Luanda, où la marque au losange connaît un succès grandissant.

L'usine d'Oued Tlelat, qui vient d'être inaugurée en grande pompe, doit permettre au constructeur de rester en pole position dans le pays. Reportage sous le feu des projecteurs.

Plus "lettres" que "chiffres", cet ancien journaliste arrive chez Renault pour réinventer la mobilité. Ou comment faire muter un fabricant de voitures en opérateur de tous nos déplacements.