Cette étude veut concilier l'image de Camus comme l'un des plus éminents représentants de la philosophie de l'absurde avec celle de l'homme de conviction. L'auteur éclaire d'un regard neuf la manière dont Camus lève la contradiction sur les fondements de l'humanisme, tiraillé entre la dénonciation de l'inutilité de toute foi et l'exhortation à la révolte permanente, donc à une croyance.

Dresse le portrait d'A. Camus qui marqua la vie culturelle française de 1936 à 1960. Montre que l'ensemble de son oeuvre, bien ancrée dans son temps, reste d'actualité, universelle et porteuse d'une véritable mythologie.

Les thèses majeures de Camus sont présentées ici par des philosophes et des écrivains, notamment le thème du balancement entre la révolte et l'adhésion au monde, caractérisé par le souci de la mesure et la sollicitude envers les hommes.

Par l'étude de textes méconnus, écrits journalistiques, littéraires ou épistolaires, cet essai analyse l'oeuvre d'A. Camus sous l'angle du refus de l'exclusion et de la définition d'un seuil minimal d'humanité. Des visages-clés de la souffrance et de la vulnérabilité humaines s'en dégagent. Les thèmes associés à ces visages sont révélateurs d'un profond souci des autres.

Les principaux concepts développés par le philosophe sont présentés, accompagnés d'extraits commentés de son uvre.

A l'occasion du centenaire de la naissance d'A. Camus, les chercheurs tentent de définir le style de l'écrivain alors qu'il s'est essayé à des genres différents ce qui donne une impression d'écriture du paradoxe : classicisme et invention, neutralité et lyrisme, etc. Electre 2014