Ozempic, Mourifaro... D'abord conçus pour soigner le diabète, ces médicaments s'avèrent très efficaces pour perdre du poids. Une manne pour les grands laboratoires, mais un danger quand ils sont détournés pour des usages de confort.

Dans l’univers de la mode, personne n’avoue recourir à ce médicament amaigrissant – preuve que la grossophobie a la vie dure.

Dans la première partie, nous avons évoqué les changements généraux auxquels l’industrie pharmaceutique doit faire face. Dans cette seconde partie, nous passons en revue quelques concepts et développements qui, pour beaucoup d’entre nous, semblent «futuristes», mais dont les grandes lignes se dessinent déjà. On évoquera brièvement quelques exemples comme l’analyse du pharmacogénome (antichambre pour la prescription personnalisée), les médicaments «intelligents», l’impression 3D des médicaments et leurs marquages.

Diabète, obésité, maladies cardiovasculaires, les médicaments de type Ozempic promettent d’améliorer considérablement la vie de plus d’un milliard de personnes. Article extrait de "The Economist". Pas de chiffres.

L'urine est aujourd'hui l'objet de nombreuses études scientifiques, qui révèlent sa riche composition et ses superpouvoirs inattendus.

Paludisme, leishmaniose, salmonelles... De nombreuses initiatives ont vu le jour afin de venir à bout de ces fléaux qui frappent d'abord les pays pauvres et sont délaissés par les grands laboratoires. Détails. Pas de chiffres.

Les incrétines, hormones libérées par l’intestin, jouent un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme énergétique postprandial. Trente ans se sont écoulés depuis la première démonstration des effets hypoglycémiants de l’hormone intestinale GLP-1 chez les personnes atteintes de diabète de type 2. L’évolution des connaissances fondamentales a d’abord rendu possible l’émergence d’inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4) qui limitent l’inactivation du GLP-1 et GIP, prolongeant ainsi leur durée de vie systémique après l’ingestion d’un repas.

L’usage des médicaments se conçoit aisément pour traiter, voire guérir, une maladie. Dans l’esprit de la population, envisager de prendre un ou des médicaments pour éviter ou retarder l’apparition d’une maladie ou les complications liées à celle-ci semble moins évident. Pourtant, il existe bien une place pour l’usage de médicaments dans le domaine de la prévention. Bien connaître la définition d’un médicament permet de comprendre d’emblée la place que celui-ci peut occuper dans le domaine de la prévention.

Depuis ces dernières années, le nombre de médicaments indisponibles a augmenté de manière inquiétante, tant en Belgique qu’au niveau international. Entre 2010 et 2020, le nombre de pénuries signalées sont près de 27 fois plus élevées, selon l’Agence Française de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé. Une récente enquête réalisée par l’Association Européenne des Pharmaciens Hospitaliers a montré que 95 % des pharmaciens hospitaliers considèrent ces pénuries médicamenteuses comme un problème majeur.