Il a déjà porté assistance à plus de 4000 migrants arrivés dans des embarcations précaires depuis les plages de Tripoli. Amani Teklehaimanot a pour mission de rassurer les passagers de canots pneumatiques.

Ce texte revendique l'étrangeté de son statut. Il est une tentative de réflexion philosophique, mais il naît aussi d'une indignation tenace qui n'a pas grand-chose à voir avec les qualifications professionnelles.

Lors des journées nationales de Share, un programme associatif organisant l'accueil de demandeurs d'asile chez l'habitant, Michel Agier introduisait les enjeux d'une anthropologie sociale et politique de l'hospitalité en interrogeant la conception "absolue" ou "inconditionnelle" prônée par Jacques Derrida dans les années 1990.

Le mardi 13 décembre 2016 à La Rotonde de Stalingrad à Paris, s'est tenue une grande vente d'illustrations jeunesse au profit de l'accueil des réfugiés. Près de 400 dessins de 80 artistes ont été vendus pour l'occasion, permettant de reverser 17 500 euros aux associations qui oeuvrent tous les jours à l'accueil des réfugiés. De ce projet porté par un collectif d'artistes est née l'association « Encrages ». Nous avons rencontré Judith Gueyfier, auteur et illustratrice, l'une des instigatrices de ce projet.

Dans la vallée de la Roya, près de la frontière franco-italienne, des Français font passer les réfugiés et les cachent. Des amateurs désorganisés, des papas-mamans devenus papys-mamys. Qui ne comprennent pas qu'on "ramasse les chiens mais pas les hommes".

Face au refus de l'Italie de les accueillir, l'Aquarius a débarqué en Espagne des migrants secourus au large de la Libye. Reportage à bord.

Arnaud Veisse, est directeur du Comité médical pour les exilés. En pleine crise du droit d'asile, il défend les principes humains de solidarité et d'hospitalité.

Les guerres civiles ont pris le relais des conflits internationaux. Face aux déplacements forcés de population, la solidarité est en recul.

En 2015, à Paris, un lycée désaffecté du 19e arrondissement est devenu le refuge improvisé de centaines de demandeurs d'asile. Avec brio, la sociologue lsabelle Coutant décrit l'événement et ses répercussions sur la vie du quartier.