Haut en couleur, l'appartement parisien du pianiste et improvisateur révèle une multitude de passions, parfois insoupçonnées, d'un musicien pourtant largement connu et reconnu.

Le pianiste turc est un monument incontournable, volontiers indomptable, dont l'indépendance d'esprit suscite l'admiration autant que la critique. Son caractère fougueux n'a d'égal que son engagement contre l'obscurantisme et pour la fusion des cultures. Notre rédaction est partie rencontrer la star chez elle, à Istanbul.

Son gracieux sourire et ce regard au fond duquel nous aimerions plonger sont les moindres de ses éclats. La pianiste nous envoûte irrévocablement par ses Schubert et ses Brahms visionnaires.

Il est l’ultime survivant de la génération des Boulez et Ligeti. A 94 ans, le compositeur hongrois est toujours actif, toujours aussi exigeant, fidèle à sa réputation de maître de la concision. Et toujours en plein doute.

Un Basque revient toujours au pays. En enregistrant leurs nouveaux projets à Saint-Pée-sur-Neville, Katia et Marielle Labèque ne renient pas leurs origines.

Improvisateur de génie nourri des musiques populaires de son pays, le virtuose catalan donnait à son piano des phrasés de soprano, jusqu'à son chant du cygne, chef-d'oeuvre inspiré par le peintre Goya.

Si c'est à son piano flamboyant qu'il doit sa victoire au dernier Concours Tchaïkovski, le prodige de 23 ans, que "Classica" défendait il y a peu comme le plus brillant des jeunes pianistes, semble tout aussi doué pour le jeu des questions inattendues. Bondissant avec malice d'un sujet à l'autre, il évoque volontiers ses années de formation, son amour pour Brahms, son enfance ou encore ses habitudes de travail, dessinant un autoportrait truculent et clairvoyant à la fois. Sommaire. Entretien avec Alexandre Kantorow. Les plus belles pousses du piano nouveau.

Son appartement parisien regorge de toiles de maîtres, cadre fondamental pour ce pianiste atypique venant d'une époque bénie où artistes, musiciens et écrivains se mélangeaient allègrement.

La star franco-géorgienne déchaîne les passions, s'attirant l'admiration de plusieurs de ses pairs et les foudres de nombreux critiques. Elle a touché l'âme de Gidon Kremer, Paavo Järvi, Gautier Capuçon, qui la soutiennent infailliblement, quand d'autres crient à l'imposture. Son talent serait-il ni plus ni moins que de la poudre aux yeux, sa liberté vis-à-vis des partitions, une astucieuse manière de dissimuler des lacunes ? Ce dossier tente de voir plus clair dans le jeu de cette virtuose controversée.

Il a débuté à 7 ans, presque par hasard. Un excès de stress à 27 ans a forcé le pianiste à réapprendre à jouer. Amateur de partitions folles, ce virtuose trouve en Satie et Cage un apaisement nouveau.

L'appartement du musicien abrite un mouton de bois mais curieusement pas de clavier. Réservant le travail loin de l'agitation parisienne, le pianiste trouve ici à nourrir son âme d'enfant.