Cette console japonaise mythique, lancée en 1991 comme un produit de luxe, est très prisée des collectionneurs. Les prix s'envolent, au point d'attirer spéculateurs et faussaires.

Michel-Edouard Leclerc, fou de bulles, possède une superbe collection de planches originales de bande dessinée. Pour la première fois, il a accepté de la dévoiler et révèle ses ambitieux projets.

Cet article a l’ambition de proposer une analyse sémiotique de la pratique de la collection. En distinguant d’abord la pratique de la collection d’une simple pratique accumulative en déterminant que le geste de collection opère par réduction de l’ensemble des objets à acquérir alors que le geste d’accumulation opère par extension de l’ensemble des objets acquis, l’analyse conduite met au jour son mode opératoire. L’étude de la nature du collectionnable permet de conclure que tout ce qui est culturalisé, y compris l’être humain, peut faire l’objet d’une collection.

Ils rêvent de posséder un T-Rex intact dans leur salon. Ces passionnés fortunés collectionnent les dinosaures comme d’autres les œuvres d’art. Dans les salles des ventes, ils s’arrachent les reliques des grands sauriens disparus, à coups de millions de dollars. Une spéculation qui entraîne une ruée vers l’os parfois sans foi ni loi. Et oblige paléontologues et muséums, privés de leurs objets d’études, à solliciter ces nouveaux mécènes.

Papyrus égyptiens, éditions originales de Shakespeare, feuillets autographes de Proust... Une partie des ouvrages d'une des plus grandes collections privées de livres et de manuscrits au monde est désormais accessible à tous sur Internet.

Une vente aux enchères exceptionnelle, à Paris, met en lumière la fascination des collectionneurs pour les météorites dont les prix flambent. Au point que les chasseurs de pierres ont remplacé les scientifiques sur le terrain. Au grand dam des institutions.

Publié par Gallimard, un luxueux ouvrage explore les collections multiformes que constitua sa vie durant Gaston-Louis Vuitton (1883-1970), héritier de la maison du même nom. De la curiosité élevée au rang des beaux-arts.

Elles fleurirent à la Renaisance puis tombèrent dans l'oubli. Ces "chambres des merveilles" peuplées de cornes de licornes, de gorgones et de Vénus anatomiques, fascinent de nouveau les galeries et les musées. Bonne nouvelle : qu'elle soit naturelle ou artificielle, la beauté se plaît à redevenir bizarre. Visite de l'autre côté du miroir.

En plus de trente ans, Marin Karmitz a réuni une magistrale collection de photographies avec laquelle il vit au quotidien, dont de nombreuses oeuvres iconiques de l'histoire du médium. Encore plus pléthorique est l'ensemble auquel il confronte aujourd'hui ses oeuvres, celui du Centre Pompidou. Focus sur une exposition conçue comme un dialogue entre deux visions, la sienne et celle de la conservatrice Julie Jones, d'où émerge un troublant rapport à l'autre. Rencontre décryptage.

Les papillons rares alimentent un commerce mondial. Mais aussi un trafic, à la manoeuvre : des réseaux de chasseurs, d'intermédiaires et de collectionneurs. Enquête en Indonésie