Sous ses airs roublards, le trompe-l'oeil ouvre une brèche vers d'infinies possibilités. De JR à Felice Varini et Liu Bolin, les artistes ont réinventé et adapté à l'échelle de la ville cette technique très ancienne pour piéger notre regard et l'amener vers des dimensions plus spectaculaires, voire très profondes. Bluffant. Sommaire. Un genre virtuose éminemment baroque. Renaissance urbaine dans les années 1980. Vertiges graphiques à fleur de bitume. Attirer l'attention sur d'autres réalités.

Comment donner l'illusion de la réalité ? Centrée sur la peinture de chevalet du XVIe au XXIe siècle, l'exposition du musée Marmottan Monet, à Paris, célèbre le trompe-l'oeil. Un genre apparu dès l'Antiquité, qui investit aussi l'architecture et les arts décoratifs.

Regardeurs, êtes-vous crédules ? Le musée Marmottan Monet propose jusqu'en mars 2025 une belle sélection de trompe-l'oeil, du XVIe siècle à nos jours. Soit une séduisante plongée dans le monde de l'illusion qui démontre que, par leur seule virtuosité, les artistes savent depuis longtemps créer des « fake paintings »... à la seule force du pinceau !

Le trompe-l’œil est l’art d'imiter si bien la nature que le spectateur a l'impression qu'il s'agit de la réalité ! Depuis l'Antiquité de nombreux artistes s'y sont esssayés - et une exposition très rigolote au musée Marmottan-Monet à Paris raconte l'histoire de ce genre pictural. Te laisseras-tu tromper par des œuvres plus vraies qu’en vrai ?

Depuis toujours, les peintres ont cherché à reproduire la nature en deux dimensions. Quintessence de ce graal mimétique, le trompe-l'oeil s'illustre dans la perfection de l'exécution, avec subterfuges et autres illusions d'optique, comme le montre l'exposition du Musée Marmottan-Monet, cet automne 2024.