Des dizaines de musiques de films dont "Star Wars", des concertos de musique « classique », plein de beaux projets à veni r: nul doute qu'à quatre-vingt-cinq ans, le compositeur a toujours la Force en lui !

Le compositeur de musiques de film le plus prolifique et célébré de la planète enlumine "La Forme de l'eau", de Guillermo del Toro, après avoir accroché à son tableau de chasse Jacques Audiard, Luc Besson, Terrence Malick ou Harry Patter. Pour "Première", le maestro revisite sa carrière staccato.

En rencontrant la Nouvelle Vague, Michel Legrand a rencontré un courant esthétique novateur synchrone avec son tempérament turbulent et son inspiration jazz. Avec Jacques Demy, il révolutionne le genre du nlm musical. Son oeuvre n'a cessé ensuite de rayonner au-delà -de la Nouvelle Vague, des années 1960, de la Francepour marquer de son empreinte lyrique l'histoire du cinéma.

Héritière des compositeurs classiques, la musique de film n'a jamais cessé d'expérimenter et d'évoluer, révélant au fil des décennies des artistes extraordinaires. N'ayant pas la prétention d'aborder le sujet de façon exhaustive, ce dossier donne la parole à quelques figures emblématiques du médium, et s'interroge sur leur condition à une époque où le septième art se définit lui-même comme une industrie du divertissement... Sommaire. L'oeil musical. Souvenirs de Maurice Jarre. Des disques qui comptent. Travailler avec John Williams.

Dandy nonchalant pour les uns, Brian Ferry français pour les autres, Alain Chamfort cultive un certain goût de la séduction avec une rare délicatesse. Ce charme discret à la Henry Fonda, Serge Bozon en joue dans le "Don Juan" qu'il présente cette année au Festival de Cannes. L'esthète pop y prête ses traits à un Commandeur mélancolique face au libertin cafardeux brillamment interprété par Tahar Rahim. Peu familier des plateaux de tournage, Chamfort trouve là le plus bel écrin pour jouer de son élégance gracile aux côtés de Virginie Efira.

Quentin Tarantino, Quincy Jones, Daria Argenta, Valerio Zurlini... pendant 2 h 47, un casting cinq étoiles se succède devant la caméra de Giuseppe Tornatore pour parler d'Ennio Morricone. Mais "Ennio" (en salles le 6 juillet) compte peut-être un oubli dans cette succession de grands noms. Quelqu'un qui n'a pas collaboré avec lui mais connaît son oeuvre sur le bout des doigts. Voici donc le maestro italien raconté par Christophe Gans, cinéaste et incollable passeur volubile.

Alors qu'il vient de sortir "Super 8", objet visuel et expérimental fascinant sur la création de l'album "Call to Arms and Angels", Darius Keeler, le mastermind d'Archive, revient sur son obsession pour Kubrick, sa passion pour le "Live at Pompei" de Pink Floyd et sa BO de Michel Vaillant.

Que seraient "Autant en emporte le vent", "Le Troisième Homme" ou "Mort à Venise" sans leur bande originale ? Depuis l’époque du muet, musique et cinéma ont partie liée, et le talent du compositeur vaut souvent celui du réalisateur. Les emprunts au répertoire classique ou populaire n’enlèvent rien à la force des partitions.

Deux livres fonctionnant en parallèle, entre fiction et essai, se penchent sur les chansons dans les films de Nanni Moretti et plus largement sur cet étrange baume au coeur qu'est la mélodie populaire.

Compositeur de génie, Ennio Morricone incarnait la rencontre parfaite entre tradition savante et culture populaire. Au cinéma, il a travaillé, avec Sergio Leone et tant d'autres, sur de nombreux films. Portrait de l'inventeur du son d'une époque.

La production musicale a subi - et subit toujours - autant de transformations technologiques et artistiques que le cinéma. Ces deux arts forment peut-être le couple le plus turbulent de la création cinématographique. Comme l'évoque ici Pierre Berthomieu, leurs liaisons s'accordant souvent avec péripéties pour éviter un mariage contre nature. Cette harmonie trouvée dans l'hétérogénéité est commentée à travers deux entretiens exceptionnels : le premier, très rare, avec Quincy Jones, interviewé par Stéphane Lerouge ; le second avec Bruno Coulais.