Entre 2000 et 1600 avant notre ère, une culture brillante s’est épanouie en Europe centrale. Personne n’en avait entendu parler. Jusqu’à ce que la découverte d’un disque astronomique vienne chambouler notre vision du monde « barbare ».

Exhumés au XXe siècle, puis détruits dans un bombardement, les vestiges de basalte du site araméen de Tell Halaf s'invitent au Louvre au terme d'une restauration titanesque, au sein d'une exposition inédite consacrée aux « Royaumes oubliés ».

Découverte dans la grotte du Mas d'Azil en Ariège, cette rondelle découpée date du Magdalénien (18000-11000 avant J.-C.). Exceptionnelle, elle présente un élégant décor gravé animalier sur ses deux faces. Si l'identification des deux animaux pose toujours question, on sait que ce bijou était porté en pendeloque ou en applique cousue sur un vêtement.

Le musée d’Archéologie nationale vient d’acquérir une lame de hache découverte il y a quelques années dans le mur d’une ancienne bergerie à Calvignac dans le Lot. Cette lame, bien connue des néolithiciens français, est recensée dans le cadre du projet JADE, une étude pluridisciplinaire sur les haches néolithiques en roches alpines menée depuis 2005 par Pierre et Anne-Marie Pétrequin avec le soutien de l’agence nationale de la recherche.

Ce mois-ci "Archéologia" porte au menu des grandes questions de l'archéologie celle de la parure du corps. Jean-Paul Demoule, ancien président-fondateur de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), professeur émérite à l’université de Paris I et à l’Institut universitaire de France fait le point.

En 1880, Paul Du Chatellier, archéologue et collectionneur breton, met au jour l’unique pointe de flèche armoricaine en cristal de roche connue à ce jour. Elle fait partie d’un ensemble composé aujourd’hui de trente-deux armatures de flèches, les trente-et-une autres étant en silex. D’une très grande finesse technique, elles sont toutes de type armoricain et datées du début de l’âge du Bronze ancien, soit entre 2150 et 1950 avant notre ère. Elles proviennent d’un très grand tumulus situé au lieu-dit Kerhué Bras, près de Plonéour-Lanvern dans le Finistère.