« La vieillesse est un naufrage », disait le Général De Gaulle à propos du Maréchal Pétain. C’est aussi vrai pour d’autres que lui. En fin de vie, la personne décline à la fois sur les plans physique et cérébral. Dans quel ordre ? Cette question fait actuellement l’objet d’expériences passionnantes.

Depuis la nuit des temps, face aux terreurs de l'inconnu, le cerveau s'angoisse et court-circuite.

"L'esprit n'est pas profond, il n'existe aucun moi intérieur." Avec sa "Théorie de l'esprit plat", Nick Chater vient de jeter un énorme pavé dans la mare. Car ce professeur en sciences du comportement a découvert que notre esprit, loin d'être insondable, fonctionne de façon totalement... superficielle ! Ce que démontrent plusieurs expériences, qui prouvent l'incroyable platitude de notre intellect. Pire, elles remettent en cause ce que nous croyons être nos convictions, notre personnalité et même notre inconscient !

Livres, blogs, stages, conférences... L'éducation positive est partout, multipliant les incitations à une ʾ parentalité bienveillante ¯. Cette approche constitue-t-elle une vraie révolution éducative ? Ou un nouveau dogme finalement très écrasant pour les parents ? Ni miraculeuse ni diabolique, elle est à considérer de façon nuancée.

La neuropsychologie étudie le lien de la cognition, de la pensée, du comportement, avec l'organisation et le fonctionnement du cerveau.

Peur de la contamination, angoisse du confinement et incertitudes sur l’avenir : les effets de la pandémie sur la santé mentale n’en sont qu’à leurs prémices. Les séquelles peuvent provenir du stress enduré par les malades, lors de la mise en quarantaine ou à cause de l’isolement social. L’action directe de l’infection sur le cerveau et la réponse immuno-inflammatoire qui en découle peuvent aussi jouer un rôle. Le suivi de patients du Covid-19, en Italie, a ainsi mis en évidence l’existence de troubles post-traumatiques chez 28 % d’entre eux, et d’anxiété chez 42 %.

Dans « Les Maladies du bonheur » (PUF), le sociologue analyse les pathologies de la modernité : explosion des dépressions, consommation de psychotropes... Il plaide également pour une prise en compte de la génétique pour comprendre les inégalités scolaires.