"Wolf Erlbruch met les questions essentielles de la vie à la portée des lecteurs de tous âges. Son oeuvre, profondément ancrée dans une vision fondamentalement humaniste, dépeint avec humour et chaleur les petites choses qui forment le grand Tout. Maîtrisant brillamment son art, il s'appuie sur une longue tradition graphique, tout en ouvrant de nouvelles perspectives créatives. Wolf Erlbruch est un visionnaire attentif."Ce sont en ces termes que le jury du prix ALMA décrit son lauréat pour 2017.

Récemment élue présidente de la Charte des auteurs et des illustrateurs Jeunesse, la jeune femme de 28 ans revient sur son parcours d'auteure et cet engagement pour "La Revue des livres pour enfants".

Il n'est jamais trop tard dans la vie d'un artiste pour se lancer avec brio dans l'écriture et l'illustration de livres pour enfants : William Steig (1907- 2003) en est la preuve éclatante.

Pour exister, le livre, objet industriel, a besoin d'artistes et plus encore quand il s'agit de livres pour la jeunesse ou de bandes dessinées qui, au-delà des auteurs, convoquent illustrateurs, dessinateurs et graphistes. Mais d'où viennent tous ces créateurs ? Comment se préparent-ils à ces métiers qui nous éblouissent et nous émeuvent ? Nous avons eu envie d'en savoir plus sur leur marche d'approche : école d'art et d'art appliqué, premiers travaux publiés, formations universitaires pour futurs écrivains...

Remèdes efficaces et joyeux au stress ambiant, les albums de Catharina Valckx sont précieux par les temps qui courent. Retour sur une belle vingtaine d'années de création de la plus française des artistes néerlandaises.

John Burningham déclarait : "Ce que je trouve intéressant, c'est que les enfants n'ont aucune délicatesse. S'ils n'aiment pas quelque chose, ils ne vont pas s'en embarrasser".

Kota Taniuchi est un artiste japonais reconnu comme l'un des artistes les plus talentueux de sa génération.

Ecrire un texte sur Béatrice Poncelet... perplexité ! réflexion ! L'évoquer, in situ, face à un accrochage de ses oeuvres, évidemment... tant de choses à en dire... même si la "vérité" d'une oeuvre est toujours parcellaire... mais écrire de façon abrupte, mettre en ordre toutes ces idées souvent abstraites et qui se bousculent ! Ceci est une tentative, une sorte de répétition, une "générale" avant spectacle. Sachant que tout propos est subjectif, lié à un je ne sais quoi de soi-même...

René Moreu nous a quittés à l'aube de ses cent ans, devenant peut-être le petit vent effleurant le feuillage qu'il se plaisait à peindre ou le rayon de lumière posé sur la brique cassée, la carapace du scarabée.

Un trait ténu - crayon de couleur ou stylo bille - à faire paraître toute autre lecture du monde épaisse, massive. A se demander si l'on ne passe pas à côté de l'infime, la lenteur et la discrétion, que seuls Kitty Crowther et de rares privilégiés seraient capables de goûter. Ses albums sont comme une entrée en délicatesse. À tourner les pages, les mains s'allègent, l'esprit se déleste. Pourtant. La naissance, la maternité, la différence, la solitude, le temps qui passe, Dieu et la mort sont parmi les invités de ses histoires.

"Observation", "liberté", "fantaisie", "émotions", "couleur", "regard"... voici les mots dont elle s'empare ici pour nous parler de ses images.

De 2013 à 2017, Claude Ponti est invité au jardin des Plantes de Nantes pour une collaboration originale. L'auteur-illustrateur pour la jeunesse n'avait auparavant jamais travaillé sur d'autre surface que celle de la page ou de la toile. Il a démontré là sa capacité à transcender l'espace et le paysage, d'une manière qui a durablement transformé le jardin, la ville... et lui-même.