Le ministre de la Fonction publique détaille le plan de formation visant à sensibiliser les cadres de l'Etat aux enjeux climatiques.

Envisagée depuis longtemps, la réforme du recrutement et de la formation des hauts fonctionnaires avait échoué. Le Front populaire n'était pas parvenu à créer une Ecole nationale d'administration. Elle naît en 1945 dans le cadre d'une reconstruction d'ensemble de la haute fonction publique, l'une des grandes réformes de la Libération.

Les convictions intellectuelles et politiques partagées par l'élite sont déterminantes dans la structuration économique et sociale d'un pays. Force est de constater que l'élite française, longtemps attachée au libéralisme hérité de la Révolution, a développé depuis l'après-guerre une foi dans l'Etat qui explique le caractère planiste de la politique publique jusqu'à aujourd'hui. Il est temps de rompre avec cette pensée trop homogène et trop dirigiste.

Depuis quelques années, l'action publique est amenée à s'adapter à un certain nombre d'évolutions dons les usages et les demandes des bénéficiaires de ses services. S'appuyant sur de nouvelles méthodes et innovations sociales, ce mouvement de modernisation semble plutôt bien engagé en France. En revanche, lorsqu'il s'agit de transformer l'action publique parce que certaines pratiques ou certains services ne répondent plus à l'intérêt général ou sont devenus néfastes pour la collectivité, l'État semble éprouver plus de difficulté à s'adapter, souligne ici Morjorie Jouen.

Longtemps la France a disposé de services publics ayant valeur d'exemple pour de nombreux pays. Considérés comme des biens collectifs qui répondent aux besoins de la population en échappant à une logique purement marchande, les services publics sont souvent perçus comme l'un des piliers de ce que l'on a coutume d'appeler le "modèle social français". Sécurité, police, justice, éducation, eau potable, électricité, réseaux de télécommunication, collecte et traitement des déchets... tous ou presque ont connu des changements profonds au cours des dernières décennies.

Emmanuel Macron use et abuse des métaphores guerrières. Mais il en faudra plus pour emporter l'adhésion des citoyens et garantir leur participation active à la "chose publique" Encore un effort, monsieur le président. Sommaire. "Réarmement civique", en finir avec les slogans ! 21 propositions pour (re)faire des citoyens. Stéphane Rozès : "Sans souveraineté, la nation est désarmée''.

L’exécutif aurait-il redécouvert l’existence des ruraux ? Et l’utilité des services publics ? Voilà qu’après avoir parsemé le territoire de « maisons France services », sortes de guichets administratifs uniques au rabais, il a décidé de « rouvrir » des sous-préfectures. Mais les principaux intéressés ne sont pas dupes et encore moins satisfaits, comme à Varzy, dans la Nièvre.

Cet article revient sur la loi du 24 juillet 1936 sur la Banque de France, votée par le gouvernement du Front populaire mené par Léon Blum, et sur les transformations durables qu'elle apporta à l'institut d'émission. En modifiant la composition du Conseil général, organe délibératif de la Banque, pour y remplacer les actionnaires les plus influents par des membres nommés par le gouvernement, la loi de 1936 engagea le cycle de la nationalisation de la banque centrale, achevée à la Libération par la prise de propriété du capital par l'Etat.