En pleine vague de répression, l'organe du Parti communiste chinois rappelle la nécessité d'ouverture dans un pays où le développement économique doit s'accompagner d'un minimum de pluralité.

L'ascension de Bo Xilai vers le ″saint des saints″ du Parti communiste chinois subit-elle un coup d'arrêt ? Un règlement de comptes avec son bras droit dans son fief de Chongqing attise les spéculations. Nous publions un portrait de Bo Xilai datant de 2010, signé du ″Financial Times″.

Un séisme secoue le Parti communiste. Le charismatique Bo Xilai prétendait aux plus hautes fonctions : il finit évincé et sa femme est accusée d'un meurtre. La guerre des clans broie les carrières et les hommes.

Vive la lenteur ! A la veille du XVIIIe Congrès du Parti communiste chinois, qui doit marquer une transition politique majeure, la presse chinoise s'interroge sur la modernisation à marche forcée. Et si, après tout, la croissance ne faisait pas le bonheur ?

Dépassées les directives écrites ! Voici venue l'ère du coup de fil, du SMS et de l'autocensure. Décryptage d'un système qui a abouti à la récente affaire du ″Nanfang Zhoumo″.

C'est de New York que semble être parti le coup, mais c'est en Chine que s'engrangent les bénéfices politiques : les révélations sur la fortune cachée de la famille de Wen Jiabao relèvent forcément de la lutte de pouvoir.

L'itinéraire de Xi Jinping, nouveau maître de la Chine, entre gloire, disgrâce et secrets inavouables.

Il allait devenir le nouvel empereur... Mais des affaires de corruption et un meurtre ont stoppé net son ascension.

La vague de révolutions dans le monde arabophone a provoqué au PC chinois une profonde crainte des soulèvements populaires contre les gouvernements non démocratiques, et du chaos qu'ils peuvent provoquer. Le rôle des institutions occidentales et de la technologie, qui ont soufflé sur les braises de ces révoltes, a bien été noté à Pékin.

Eliminer les fonctionnaires véreux, c'est bon pour la popularité. Mais le Parti a aussi joué des malversations pour asseoir son pouvoir et faire passer ses réformes, affirme un commentateur chinois en exil.

Où sont passés les cinq dissidents accusés par les autorités chinoises d'« activités illégales » ? Dans l'ex-colonie britannique, la psychose s'installe.

Imposition d'une ligne éditoriale « loyale et positive » envers le parti, interdiction des sites web étrangers... Xi Jinping reprend en main les médias. Et ne veut plus entendre aucune voix dissonante.