Les dodécaèdres bouletés ont majoritairement été découverts au nord des Alpes (en France, en Allemagne, en Belgique ou en Grande-Bretagne), mais aucun sur le pourtour méditerranéen (Italie, Espagne, Grèce, Égypte). Si on en dénombrait une quarantaine au début du XXe siècle, le corpus s’est depuis étoffé, au gré des publications, pour parvenir à près d’une centaine aujourd’hui. Le musée d’Archéologie nationale en conserve quatre.

Le 24 janvier 2020, Montmaurin, en Haute-Garonne, célébrait l’ouverture de son nouveau musée archéologique. Avec de belles collections réparties en trois salles, cet espace vient compléter le cheminement historique de la commune, déjà riche de deux remarquables villas gallo-romaines. Pour l’occasion, le Centre des monuments nationaux (CMN) a repensé le parcours de visite de ces dernières et a mené la restauration de deux vastes mosaïques.

Située au nord-ouest du département de l’Aisne, à une dizaine de kilomètres de Saint-Quentin, la commune de Montescourt-Lizerolles s’inscrit à l’époque antique dans la "civitas" des Viromanduens. Le site occupe alors le rebord d’un plateau limoneux bordant une vallée qui se déverse dans la Somme. Avant le diagnostic de 2018, très peu de données nous renseignaient sur son occupation gallo-romaine. Mais un projet de lotissement a motivé une intervention préventive.

A partir de 1859, l’empereur Napoléon III organise de nombreuses explorations archéologiques dans la forêt de Compiègne dans l’Oise. Mises au jour sur le site du Mont-Chyprès par Albert de Roucy entre 1864 et 1868, les « poules » ou « cocottes », telles qu’elles sont désignées dans le registre d’inventaire du musée d’Archéologie nationale, font partie des nombreux objets donnés par l’empereur.

Suis des archéologues qui ont découvert des tombes gallo-romaines au pied d'immeubles, à Reims

La plus belle trouvaille d'argenterie antique, faite en Normandie au XIXe siècle, revient en France. Après près de quatre années de restauration aux Etats-Unis.

Alors que les travaux de réaménagement se poursuivent au musée d’Archéologie nationale dans les salles consacrées à la Gaule romaine, les chefs‑d’oeuvre de ses collections sont présentés lors d’une exposition temporaire au musée de la Romanité à Nîmes. L’occasion de voir à quel point, au cours des premiers siècles de notre ère, les cultures gauloise et romaine se sont entremêlées pour façonner une identité nouvelle, riche et complexe.