Depuis quelques années, il ne se passe plus un jour sans que les médias n’égrainent le triste compte des mort·e·s en Méditerranée, ne fustigent les conditions de vie des personnes détenues en centre de rétention ou encore, de l’ autre côté de l’échiquier politique, ne déplorent les « hordes de migrant·e·s » qui se déverseraient sur une Europe menacée par le « grand remplacement ».

Sarah Saldmann voulait réussir, vite, très vite. En moins de trois ans, cette jeune avocate, qui s'est attaquée au géant des maisons de retraite Orpea et à Tesla, s'est aussi fait une réputation polémique sur les plateaux de "TPMP", CNews et des "Grandes Gueules". Ainsi que sur les réseaux sociaux, où elle est omniprésente. Au risque d'exploser en vol ?

Le premier fut l'âme et l'animateur d'émissions telles que "Pop 2" et "Les Enfants du rock"; le second, un brillant producteur à RFI , spécialiste des musiques d'ailleurs. Nous avons réuni Patrice Blanc-Francard, qui a publié l'an dernier un livre génial sur les musiques noires, et Jean-Jacques Dufayet, pour un dialogue à bâtons rompus autour du blues, du R'n 'B et de la soul. Montez le son !

Adepte de la provoc au micro des médias qui lui donnent la parole, dans "Les grandes gueules" ou "TPMP", l'avocate Sarah Saldmann s'est d'abord fait connaître pour son activisme contre les maltraitances en Ehpad. Mais ses saillies contre la "France d'assistés" rencontrent plus d'écho que ses initiatives pénales.

Depuis le début des opérations militaires israéliennes lancées après le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023, impossible ou presque pour les journalistes étrangers de rentrer dans la bande de Gaza. Résultat : une information cloisonnée, manipulée ou subjective. Une tendance déjà vue ailleurs ces trois dernières années... Sommaire. Conflit israélo-palestinien. Les médias, tous partisans ? Pour qui penchent les chaînes d'info ? Yan Morvan, photographe de presse : "Avant, jamais un soldat de Tsahal n'aurait mis enjoue un photographe français".

L’Ukraine était l’invitée d’honneur du Fipadoc. Une programmation de documentaires a permis de montrer ce qu’endurent les habitants en raison des hostilités russes, non seulement depuis le 24 février 2022, mais aussi depuis 2014.

En un an, le colonel Michel Goya, 6o ans, presque 112 000 abonnés sur Twitter et un rond de serviette sept jours sur sept sur BFM-TV, est devenu l'un des visages les plus familiers de la guerre pour le public français. Pourquoi lui ?

Dans les années 1990, l'État ukrainien postsoviétique s'apparente à un patchwork aux coutures fragiles. La Crimée constitue la principale région tentée par le sécessionnisme. Si la guerre est alors évitée, celle-ci finit par éclater en 2011, quand la "réuolution" du Maïdan à Kiev provoque des réactions hostiles dans la péninsule et au Donbass. Inscrite dans cette séquence, l'invasion russe fait dégénérer la situation en conflit armé interétatique. Sommaire. La question tatare. Poursuivre la révolution ou combattre le séparatisme ? Une « paix » en trompe-l'oeil.

Pourquoi s’intéresse-t-on à certaines guerres et pas à d’autres ? L’invasion de l’Ukraine par les troupes de Vladimir Poutine a relancé cette interrogation au point de mettre en accusation les dirigeants, les médias et les opinions publiques des pays occidentaux. Pourquoi compter chaque jour les mort·es en Ukraine tandis que l’on ignore depuis des années les centaines de milliers de victimes du conflit au Yémen ? Pourquoi se mobiliser pour les Ukrainien·nes quand on délaisse depuis si longtemps les Palestinien·nes, victimes eux et elles aussi de l’expansionnisme armé de leur puissant voisin ?