La guerre en Ukraine révèle des schismes dans chaque famille politique. Les partis de gauche ne sont pas épargnés. Par-delà les prises de position officielles des candidats à la présidence de la République, deux visions divergent. L'article se poursuit par le focus sur la situation en Allemagne intitulé "En Allemagne, la guerre fracture Die Linke".

La campagne électorale pour la présidence de la République française s’achève et la gauche, divisée, ne semble pas partie pour l’emporter. Outre des difficultés tactiques et stratégiques, ses déboires témoignent d’un profond trouble idéologique. Parmi les diagnostics que l’on peut tenter d’en établir figure celui-ci : la gauche, qui s’est historiquement construite autour de la lutte pour la justice sociale, semble avoir lâché le travail et les travailleurs au profit de combats culturels et identitaires. Peut-être est-il temps de s’interroger sur ce glissement ?

Alors que l’insécurité semble redevenir un enjeu électoral, un retour sur l’élection de 2002 montre que la gauche n’a pas péché par « angélisme », mais qu’elle n’a pas su répondre aux demandes sociales de ses électeurs.

De la Grèce à l’Italie en passant par la France et l’Allemagne, les partis de centre gauche s’effondrent. A quelques jours des régionales en France, et à un an de la présidentielle, nous sommes allés prendre le pouls des gauches européennes. Dans quel état sont-elles ? Comment renouer avec leur électorat ? En mettant un coup de barre à gauche ? Ou à droite ? En jouant la carte écolo ? En prenant conscience de la distance qui sépare certains militants du peuple ? En s’inspirant de Joe Biden ? Les réponses de la presse étrangère. Sommaire. Où s'en va la gauche ?

Le 10 avril 2022, Jean-Luc Mélenchon peut arriver au deuxième tour. Ce sera sa dernière chance d’accéder à la présidence de la France, estime ce site espagnol de gauche.

En quinze jours, Jean-Luc Mélenchon a rallié à sa cause trois partis qui lui étaient hostiles. Récit d'une construction inédite depuis la gauche plurielle de Lionel Jospin. Sommaire. Législatives : l'hypothèse Mélenchon. NUPES : les nouveaux visages de l'union. Débat : le duel Autan-Schiappa.

A la veille des législatives, les critiques se multiplient contre le projet de la gauche, considéré comme peu crédible. Les économistes de Jean-Luc Mélenchon répondent pied à pied à chaque argument.

En se disant prêts à "désobéir" au droit communautaire pour appliquer leur programme, La France insoumise et ses nouveaux alliés mettent-ils en danger la cohésion européenne ?

A l'annonce des résultats du 1er tour, les socialistes et les Verts tiraient la gueule. L'élimination à quelques points près de Mélenchon a aussi fait couler des larmes insoumises. En fait, la gauche a cessé de rire Et pas seulement depuis dimanche. Jadis prompte à la dérision et à la provocation, elle semble dorénavant regarder l'humour d'un oeil suspicieux. Que reste-t-il d'une bonne vanne passée au tamis de l'"inclusif", du "bienveillant" et de l'"intersectionnel" ?

Forts du score de leur leader le 10 avril 2022, les Insoumis préparent les législatives en posant des conditions difficilement admissibles pour les autres formations. La gauche peut-elle vraiment se reconstruire autour de Mélenchon ? Preuve qu'une nouvelle ère s'ouvre, les socialistes sont d'ores et déjà exclus du jeu.

On le croyait mort et enterré. Enfoui sous la fin des combats d'idées et le désaveu des partis. Remplacé par cet "en même temps" rassurant présenté en 2017 par Emmanuel Macron comme la seule manière de réconcilier la France en conciliant les contraires. Mais le clivage droite-gauche a la vie dure. Il a refait surface au fil du quinquennat du président sortant dont le discours s'est mué, sous une rhétorique de réforme, en pratique conservatrice. Il ressurgit avec plus d'évidence encore dans les programmes économiques et sociaux des candidats à la présidentielle.

A quelques jours du premier tour, certains électeurs hésitent encore, partagés entre la possibilité d’éliminer l’extrême droite et des désaccords avec le candidat insoumis. Sommaire. Derrière le vote, une bataille culturelle. Vers une explosion de la gauche ? L’abstention, "un enjeu citoyen, social et politique". La campagne les laisse sur leur faim.