Alors qu'en Allemagne des voix dissonantes s'élèvent, le temps est-il venu, en France, d'un vrai débat à gauche sur la gestion de la crise migratoire ? Sommaire. Ni Plenel ni Zemmour : affronter les problèmes sans arrière-pensées. Immigration : le débat qui gêne la gauche. Filières d'immigration : les esclavagistes des temps modernes. "Il ne faut pas regarder la question migratoire de manière hémiplégique".

En se réveillant au lendemain du scrutin du 26 mai, l'Europe était-elle encore la même qu'à sa veille ? Les gauches ont-elles maintenu leurs positions ou, à l'inverse, se sont-elles enfoncées dans le marasme ?

Le professeur de science politique est coauteur, avec le politologue Philippe Corcuff, de l’essai "Les Tontons flingueurs de la gauche" (Textuel). Dans ce court ouvrage, ils étrillent la classe politique française en interpellant six personnalités : François Hollande, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, François Ruffin et Michel Onfray. Philippe Marlière estime que la gauche ne doit pas ignorer la question démocratique si elle souhaite devenir majoritaire.

Le 11 mai 1982, dans les pages du quotidien "Haaretz", le jeune Yossi Beilin signe une tribune "Pour un front social-libéral". Etoile montante d'une gauche israélienne dans l'opposition depuis 1977, il préconise de tendre la main au centre-droit, en enjambant les éléments de gauche les moins ouverts au processus de paix.

Au milieu des années 1960, alors que la guerre froide semblait figée, l’esprit d’une «nouvelle gauche» émergeait à l’Ouest. Bien qu’il ait été encouragé par des événements dans le tiers-monde, il partait de l’idée que les travaux de Karl Marx, souvent mal compris (ou mal employés), présentaient une théorie capable d’expliquer le malaise face au présent et d’offrir un plan d’action pour l’avenir.

L'irruption de la droite berlusconienne, en 1994, inaugure un nouveau cycle, alimenté par la frénésie néolibérale qui parcourt l'Europe : celui de l'Etat-entreprise et de la personnalisation de la scène politique. La gauche, elle, ua de promesses en trahisons, sacrifiant la question sociale sur l'autel du "réalisme". La crise économique et la persistance des scandales ne pouvaient qu'exacerber la défiance collective à l'égard des élites, incarnation du "système". Sommaire. Le legs du « président-entrepreneur ». Dédiaboliser un parti, mode d'emploi. Dans la tête d'Umberto Bossi.

Il est désormais une gauche radicale qui ne goûte guère l'"universel", le "commun", qui aime au contraire à absolutiser la race, la pigmentation, le genre, la tradition, l'ethnie. A front renversé ! Retour sur un dangereux glissement en mille et une récentes anecdotes.

A pas comptés, ils cheminent l'un et l'autre vers une candidature pour 2022. Dans un drôle de mimétisme, ils ont annoncé le même jour le lancement de leur plateforme présidentielle. Image, ligne politique, réseaux, rapport à la laïcité : nous avons mesuré les forces et les faiblesses de ces deux prétendants issus de la gauche.