Pour la première fois sous lave République, l'extrême droite pourrait obtenir la majorité absolue à l'Assemblée. A moins que la France ne devienne ingouvernable ? Avec sa dissolution inopinée, Emmanuel Macron a plongé le pays dans un abîme d'anxiété. Notre dossier, à la veille du premier tour des législatives. Sommaire. Un vote pour l'histoire. 38 % des Français pourraient voter NFP... sans Mélenchon. Le scénario d'une France ingouvernable. "Je vous aime bien Ruffin, mais..." Comment LFI a séduit les quartiers. Economie : le programme de la gauche est-il réaliste ?

Pour l'ancien résistant et créateur du concept de "pensée complexe", qui aura 103 ans en juillet, les élections législatives déclenchées par le président Macron ont conduit à un confusionnisme généralisé, mais aussi à une revitalisation politique.

Avec la dissolution, Emmanuel Macron espérait rejouer les scrutins précédents et le tête-à-tête avec le Rassemblement national pour sauver sa majorité relative. Mais c’était oublier la gauche, qui s’est rapidement entendue pour créer le Nouveau Front populaire. Une union surprise que la presse étrangère regarde avec attention, la frange conservatrice dénonçant un programme antiriches, celle de gauche se félicitant d’une alternative jugée crédible au macronisme et à l’extrême droite.

Intersectionnalité, antisémitisme, cancel culture... L'écrivain de gauche a accepté de répondre à "L'Express" sur des sujets qui font polémique.

Après trois décennies de développement spectaculaire d’Internet, l’utopie libertaire de la Toile est désormais revendiquée par l’extrême droite américaine. Au détriment d’une gauche légitimement soucieuse de protéger les plus vulnérables contre les discours outranciers, mais qui abandonne aux entreprises capitalistes le soin de réguler les réseaux.

Même les quatre-vingt-onze chefs d’inculpation qui lui ont été signifiés ne semblent pas pouvoir empêcher M. Donald Trump d’être le candidat des républicains l’an prochain. Côté démocrate, le président sortant est le grand favori des primaires lui aussi. Mais où est donc passée la gauche qui, derrière M. Bernie Sanders, paraissait si puissante lors du dernier scrutin ?

C'était le 11 septembre 1973. "L'autre 11 septembre", disent ceux qui ont la mémoire des dates et des drames. Ce jour-là, le général Augusto Pinochet mit fin dans la violence à l'expérience de l'Unité populaire, menée depuis 1970 par une coalition de gauche qu'incarnait Salvendor Allende, lequel se suicida dans le palais présidentiel de la Moneda, après un long discours aux accents funèbres. La dictature s'installa pour longtemps. Avec son lot de tortures, de disparitions, de privations des libertés les plus élémentaires. Sommaire. Le malheur chilien. Trois anniversaires.

Habitué des vidéos courtes, le député de la Somme a cette fois pris le temps. Deux heures d’entretien-fleuve où il se dévoile comme jamais : sa jeunesse entre dépression et colère, ses modèles et inspirations, son regard sur les classes populaires, sa relation avec Jean-Luc Mélenchon et les Insoumis, son récent changement de ton et le projet d’union qu’il entend désormais mener. En creux, c’est toute une histoire de la gauche qu’il déroule, entre trahisons passées et stratégies à renouveler. Un entretien phare, dans lequel François Ruffin prend déjà date pour 2027. Sommaire.

Issu de l’aile gauche du Labour et proche de l’ancien dirigeant travailliste Jeremy Corbyn (2015-2020), M. Kenneth Livingstone a dirigé la ville de Londres pratiquement sans discontinuer de 1981 à 1986, puis de 2000 à 2008. Son bilan illustre l’un des paradoxes auxquels se heurte la gauche, une fois au pouvoir : certaines de ses plus emblématiques réussites préparent finalement les victoires de ses adversaires.

Assassinats ciblés, divisions politiques, pauvreté galopante... Cinq ans et demi après la signature des accords de paix entre le gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), le découragement gagne les anciens guérilleros. L’arrivée au pouvoir de M. Gustavo Petro et d’une coalition de gauche, une première dans l’histoire du pays, ravive néanmoins l’espoir.

Portée par de bons résultats aux élections législatives de septembre 2021, une nouvelle génération d’élus communistes espérait devenir la principale force d’opposition au Kremlin. C’était avant la guerre. Depuis, leur direction encourage les opérations armées en Ukraine tout en évinçant les dissidents. En dehors du Parlement, des militants de gauche continuent le combat.