En retrait de la vie politique depuis dix-huit mois, l'ex-candidat à la présidentielle revient avec un livre-plaidoyer. Ecologie sociale, union de la gauche, lutte contre l'islamisme, il donne à "l'Obs" sa première interview.

Le maire de Grenoble, probable candidat à la primaire d'EELV compte bien créer la surprise en 2022. Ses détracteurs l'accusent d'être un "Khmer vert". Ses soutiens voient en lui le futur rassembleur de la gauche. Itinéraire d'un outsider ambitieux.

Affaire Christophe Girard, politique mémorielle... La cheffe de file des Verts parisiens ne cesse de contrarier la maire de la capitale. Une rivalité symptomatique des tensions de la gauche.

Pourquoi la gauche qui se veut plus redistributrice, ne séduit-elle plus les classes populaires ? Peut-elle sortir de ce piège ? Pour l'économiste Thomas Piketty, qui vient de codiriger une gigantesque enquête sur les comportements électoraux, la solution passe par un virage radical.

Mélenchon, Jadot, Hidalgo main dans la main ? La gauche unie ? Cela ressemble à une utopie. Le chercheur Antoine Bristielle trace pourtant les contours d'une convergence entre les électorats écologiste et socialiste.

Née en 2020, la Rencontre des Justices fédère de jeunes activistes et entrepreneurs sociaux décidés à faire émerger une candidature unique pour 2022. Et si le salut de la gauche venait de la société civile ?

Genre, race, identité, islam... Dans les locaux de "L'Obs" pendant deux jours, vingt-cinq intellectuels ont débattu des sujets qui fâchent. Une expérience inédite pour nommer les désaccords, rappeler les principes qui unissent, et établir une charte de bonne conduite.

Après leur union surprise aux législatives, Insoumis, écologistes, socialistes et communistes s'emploient à renforcer leurs partis respectifs tout en essayant de consolider leur rassemblement. Les prochains mois s'annoncent décisifs.

En pleine campagne présidentielle, nous avons proposé au candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon de dialoguer avec le philosophe Michaël Foessel, qui vient de faire paraître "Quartier rouge. Le plaisir et la gauche" (PUF), et de répondre à son interpellation : dans sa lutte pour l'égalité et contre l'exploitation, dans sa promotion d'une forme d'ascèse climatique et de lutte contre les privilèges de genre ou de race, la gauche a-t-elle oublié de s'appuyer sur le plaisir, imprévisible et immédiat ? Qu'est-ce qui pourrait, en somme, donner envie d'aimer la gauche ?

Où est passée la gauche ? Comment se fait-il qu'elle soit désormais si basse dans les sondages, tandis que le match de la présidentielle semble se jouer entre centre droit et extrême droite ? Telles sont les questions qui traversent ce dossier. Nous avons enquêté dans deux directions. D'abord, nous nous sommes demandé comment la droite a préparé et mené, au cours des décennies écoulées, la bataille des idées. Ensuite, nous nous sommes interrogés sur la dynamique sociologique, sur l'état des rapports de domination qui a encouragé la diffusion des idées de droite. Sommaire.

Selon les sondages, l'extrême droite recueillerait plus du tiers des votes des électeurs français aux européennes. Sa progression à l'échelle des Vingt-sept pourrait lui faire gagner un cinquième des sièges au Parlement le 9 juin, tandis que les libéraux et écologistes dégringoleraient. De quoi rendre possible l'émergence d'un bloc majoritaire, composé des groupes conservateurs et nationalistes, désormais coalisés contre toute politique écologique consistante.

L’eurodéputée Place publique, en 4e position sur la liste d’alliance entre le Parti socialiste et Place publique, conduite par Raphaël Glucksmann, défend la pertinence de l’échelon européen face à la Russie et à la Chine. Et met en avant des propositions sociales et fiscales qui, selon elle, pourraient convaincre les classes populaires.