Un article consacré aux mangas de sport, à la veille des Jeux olympiques de Paris... La rédaction de "dBD" serait-elle en panne d'inspiration ? Au contraire ! Nous vous invitons à un voyage inédit où, derrière la soif de trophées, les cris, les larmes et les exploits surhumains qui imprègnent ces feuilletons, ce sont les mutations de la société nipponne que inspirent les mangakas, toujours prompts à saisir l'air du temps. Soixante-dix ans d'histoire en six pages : prêts à mouiller le maillot ?

En un peu moins de 30 ans, la France est devenue le deuxième pays consommant le plus de mangas au monde, derrière le Japon. Entre janvier et juillet 2021, les ventes ont doublé par rapport à l'année précédente, atteignant 186 millions d'euros et 25,1 d'unités vendues. La bataille entre les éditeurs fait rage, depuis les mastodontes du rayon (Glénat, Dargaud, Hachette, Pika) jusqu'aux plus petites entreprises spécialisées. La demande est tellement forte que les éditeurs n'hésitent plus à racheter des licences de mangas nés dans d'autres pays ou à soutenir les auteurs français. Détails.