C'est en 1931 que Bernanos fait paraître sa Grande peur des bien-pensants, son premier pamphlet, dénonciation violente de la faillite morale et politique de la bourgeoisie française. Bien penser équivalait alors au pharisaïsme bourgeois, au conformisme des classes possédantes, à ce consensus de façade prétendant réglementer les comportements et les discours, tandis que les pires compromissions et turpitudes pouvaient se donner libre cours dans l'ombre. De nos jours, la bienpensance n'est plus l'apanage de la bourgeoisie, grande, moyenne ou petite. L'avènement des médias de masse a permis la diffusion, dans toutes les couches sociales, d'une idéologie du consentement qui va résolument à l'encontre du célèbre aphorisme d'Alain : « Penser, c'est dire non. » De nombreux cercles intellectuels sont également touchés par le phénomène qui, né d'un relativisme diffus, transforme l'originalité en orthodoxie, et fait de l'anticonformisme affiché une manière banalisée d'être conformiste.

Une réflexion sur les valeurs traditionnelles de la société mises à mal selon l'auteure par l'oligarchie des puissants. Elle propose de mettre l'homme au centre de ces valeurs afin d'enrayer le phénomène. Electre 2015

Cet essai met en exergue la symbolique du repli de l'âme qui consiste à retrouver le sens de la terre pour se réconcilier avec l'essentiel.

Un large panorama de la sociologie moderne et contemporaine qui montre la diversité des pratiques et courants sociologiques depuis les années 1930 aux Etats-Unis et en Europe occidentale.

Une analyse, à travers quelques exemples (J. Attali, A. Minc, A. Badiou, etc.), des racines du conformisme caractérisant selon les auteurs la pensée "officielle" actuelle. Il faut chercher les sources de ce décalage et montrer en quoi les nouveaux bien-pensants provoquent les multiples incivilités sociales. Des solutions et des pistes nouvelles pour mieux vivre ensemble sont avancées.

L'auteur montre que la critique sociale n'est pas un genre cinématographique mais une fonction parmi d'autres du cinéma, et que la critique sociale doit être distinguée de la critique politique : un film à fonction de critique sociale ne sera donc pas nécessairement un film du genre cinéma politique. Il répertorie enfin les instruments et dispositifs cinématographiques de la critique sociale.