Cette semaine, le "1 hebdo" se penche sur l’offensive contre le savoir et la recherche scientifique menée tambour battant par Trump et son gouvernement au nom de leur croisade antiwoke. Un phénomène qui s’accompagne d’une volonté de mettre au pas le vocabulaire de l’administration en retirant de son champ nombre de termes et de notions essentiels, de « femme » à « climat », en passant par « égalité ». Autant de mots que recense et met en scène un grand poster conçu pour le "1 hebdo" par le graphiste et peintre Bonnefrite. Sommaire. Des mots pour agir, éditorial.

William Marx inaugurait en janvier 2020 la chaire de littératures comparées au Collège de France. En restituant l'altérité et l'étrangeté des textes anciens ou lointains, il invite les lecteurs à enrichir leur vision du monde.

Soixante-dix ans après sa mort, l'auteur de "La Ferme des animaux" et de "1984" reste un écrivain de notre temps, sur fond d'inquiétudes technologiques et de débats autour de la liberté d'expression et de la vérité.

Ces catégories du temps nous semblent évidentes. Leur appréhension et leur articulation ont pourtant considérablement varié selon les époques et les sociétés. Pour François Hartog, la scène inaugurale se trouve dans Homère.