C'est un phénomène mondial, aussi bien par ses origines que par le succès qu'il rencontre. Un mouvement que le marché cherche à récupérer mais qui continue à lui échapper, tant il se renouvelle. Voyage de Paris à Sâo Paulo en passant par Gaza et Tokyo, à la rencontre d'artistes à l'énergie sans limite, plus que jamais contestataires. Sommaire. De l'Amérique latine aux Etats-Unis, un art aux origines cosmopolites. Année 1990 : le phénomène envahit la planète. Un art de plus en plus contestataire et politique. Quand le street art s'empare d'Internet.

Banksy, JR, C215, Ludo : les artistes urbains sont de plus en plus nombreux à exposer dans les galeries parisiennes, où leur cote explose. Enquête.

Des murs de la ville aux cimaises des galeries, des expositions sauvages aux ventes publiques, la nouvelle génération du street art devient un phénomène artistique

Les amateurs d'art allaient à Philadelphie pour la fondation Barnes ou pour son Museum of Art. On y va désormais aussi pour ses milliers de murals. Balade à travers ce musée à ciel ouvert qui voudrait inspirer la France

Expositions dans le monde entier, records de ventes publiques, le Street Art est passé en quelques années de la rue au musée. Analyse du phénomène.

En seulement dix ans de carrière, Keith Haring (1958-1990) a marqué de son empreinte la culture new-yorkaise underground des années 1980.

Depuis une quinzaine d'années, le succès aidant, les artistes urbains sont passés du mur à la toile, de la rue aux cimaises des galeries et des collections privées. Mais pourquoi, et comment, le marché s'est-il emparé de cet art éphémère et sauvage ?

Ses interventions ont à nouveau investi Paris lors de la dernière Nuit Blanche, mais Vhils expose également en galeries et en institutions.

L'artiste américaine de Street Art multiplie les projets caritatifs où elle tente, grâce à l'art, de changer profondément nos sociétés.

Connue sous le nom d'YZ, la street artiste est désormais invitée par les galeries ou institutions, pour exposer ses muses d'hier et d'aujourd'hui.

Longtemps vilipendés, les graffs, tags et dessins au pochoir ont conquis leurs lettres de noblesse. En août 2016, des communes de Seine-Saint-Denis, en région parisienne, organisaient même une visite guidée des « plus beaux graffs du 93 ». La reconnaissance a parfois conduit les artistes de rue à abandonner toute velléité de contestation, même si la plupart continuent à rejeter la récupération marchande.