En 2014, à Téhéran, Reyhan eh Jabbari, 27 ans, a été exécutée pour avoir poignardé son violeur. Dans un film bouleversant, sa mère, aujourd'hui exilée à Berlin, témoigne. Rencontre.

Ses films exhortent les Iraniens à résister aux mollahs. Pour échapper à la prison, le cinéaste a dû se résoudre à l'exil en Allemagne. Et ne désarme pas.

Zar Amir, Azar Nafisi. L'une est actrice, l'autre, écrivaine. Toutes les deux sont iraniennes et vivent en exil mais continuent à se battre. "Le Nouvel Obs" a fait se rencontrer l'interprète et coréalisatrice de "Tatami" et l'autrice de "Lire dangereusement". En conclusion de l'interview, le portrait de Mohammad Rasoulof, cinéaste iranien en exil.

Au début, les films de l'Iranien Mohammad Rasoulof ne nous parvenaient pas, puis nous les avons vus au compte-gouttes. D'emblée s'y signalait un cinéaste majeur. À Cannes, dans la section Un certain regard, il présentait Au revoir en 2011, puis, en 2013, le brûlot Les manuscrits ne brûlent pas, égrenant sur scène les noms de ses collaborateurs qui ne pouvaient pas risquer de figurer au générique. Depuis, c'est la consécration à l'étranger et un calvaire dans son pays, où il fut emprisonné.

"Aucun ours", le nouveau film du cinéaste iranien, est en salle. Il brosse un tableau délicat et émouvant des impasses dans lesquelles se trouvait son auteur avant qu’il ne soit arrêté cet été 2022 et que la contestation ne déferle sur le pays.

De l'élection présidentielle de juin prochain dépendra peut-être la normalisation des relations avec les Etats-Unis.

Le nouveau président de la République islamique est un ultraconservateur qu'Amnesty International veut juger pour crime contre l'humanité. Mais c'est avec lui qu'il faudra négocier la reprise d'un accord sur le nucléaire.

Après le polar "la Loi de Téhéran", succès international et carton historique en Iran, Saeed Roustaee signe une fresque familiale, "Leila et ses frères". Rencontre avec un cinéaste à la fois adulé et censuré dans son pays.

Le pays des mollahs s'embrase après la mort d'une jeune femme, arrêtée pour un voile mal ajusté. Un mouvement de rébellion inédit, selon le chercheur franco-iranien Farhad Khosrokhavar.

Toute une jeunesse se dresse désormais contre le régime des mollahs. Azadeh Klan, sociologue franco-iranienne, revient sur l'origine de cette révolte : le sort réservé aux femmes par la République islamique.

Depuis plus d'un mois, le soulèvement iranien gagne les rues, les écoles, les universités, et même la terrible prison d'Evin à Téhéran. Avec une jeunesse née sous les mollahs qui n'a plus peur de rien, un régime qui s'acharne dans la répression, et le risque que tout se termine dans un bain de sang. En conclusion de l'article, un focus sur la position américaine sur la situation en Iran intitulé "Iran. Prudence à la Maison-Blanche".

Incarcéré pour "complot contre l'Etat", le réalisateur d'"Aucun ours" ne peut s'exprimer. Son fils Panah Panahi, également cinéaste, parle ici en son nom.