Une étude consacrée aux minorités chrétiennes et en particulier aux conflits et aux incompréhensions qui ont marqué leurs relations avec les musulmans à partir des années 1930. L'objectif est de démontrer que les causes de la dégradation de la situation de ces minorités sont la quête de la souveraineté nationale et l'affirmation progressive d'une identité arabe et islamique. ©Electre 2016

Chicago, 27 juillet 1919 : au large d'une plage réservée aux Blancs, un jeune Noir se noie, terrorisé par des adolescents blancs qui lui jettent des pierres. La police refuse d'intervenir, ouvrant la voie à plusieurs jours d'émeutes dans la ville. Bilan : 23 morts parmi les Noirs, 15 parmi les Blancs et des quartiers entiers dévastés. Rapidement, durant ce Red Summer, des dizaines de villes américaines connaissent à leur tour de semblables émeutes raciales. Celles de Chicago, Carl Sandburg, grand journaliste, les saisit sur le vif. Il prend le parti original, non de les décrire, mais de les expliquer. Il montre l'oppression organisée des Noirs, l'immigration imposée, la ségrégation ordinaire, les logements de seconde zone et l'habitude des lynchages. À l'heure où les émeutes raciales tenaillent toujours les États-Unis, ce petit livre, publié en 1919 et traduit pour la première fois en français, éclaire l'une des périodes les plus troublées de l'Amérique - celle qui, malmenée par la question raciale, accompagne la recrudescence du Ku Klux Klan. Il éclaire aussi une pratique journalistique, celle du reportage, qui ne cède jamais au voyeurisme de la violence.

Le sociologue pointe du doigt la situation de précarité dans laquelle se trouvent les jeunes du monde entier. Quel que soit le niveau de développement du pays dans lequel ils vivent, ceux-ci se trouvent confrontés à des difficultés pour se loger, se soigner, trouver un emploi stable, s'exprimer librement et accéder aux loisirs. Une situation qui génère la colère d'une génération. ©Electre 2016

Après une analyse des politiques menées par les hommes depuis des siècles, les deux auteures insistent sur les différences entre hommes et femmes ainsi que sur la nécessité de proposer une nouvelle gouvernance dirigée par des femmes et fondée sur l'intérêt général, le respect et l'efficacité. Electre 2015

Germaine Tillion nous démontre que l’oppression des femmes sévit aussi bien dans les pays chrétiens que musulmans et qu'aucun n’a su totalement repousser cet héritage de la préhistoire et du paganisme. Le pire est que cet asservissement ne profite à personne : l’aliénation des femmes aliène les hommes et appauvrit dramatiquement les régions où elle pèse le plus. Il aura fallu qu’une ethnologue célèbre remonte jusqu’aux origines de l’humanité, se fonde sur ses travaux scientifiques, interroge sa mémoire pour que nous soyons propulsés, incidemment, à l’avant-garde d’un féminisme jusque-là trop empêtré dans l’inventaire de ses différences pour analyser le mal commun qui frappe à la fois l’oppresseur, sa victime et la civilisation qui les porte.

Dans le XIXe arrondissement de Paris, au cours de l'été 2015, un lycée désaffecté du quartier de la place des Fêtes est occupé par 1.400 migrants. Présente sur le terrain, la sociologue I. Coutant retrace la déstabilisation du quartier, la colère et l'incompréhension des riverains mais aussi les mobilisations solidaires. Elle s'interroge sur la forme que prend l'accueil des migrants en Europe. ©Electre 2018

Etudie à partir de l'exemple d'un village du nord des Pays-Bas, les différentes phases du déclin politique, économique, social et culturel de la société rurale. ©Electre 2018

Les auteurs ont parcouru la France à la rencontre de harkis et de leurs familles, souhaitant remettre en cause les préjugés qui les concernent.

Les jeunes dits de la rue font face à une identité dévalorisante. Des étiquettes disqualifiantes leur sont souvent collées pour marquer la fatalité de leur avenir. Ce livre propose une autre lecture des faits révélant que, malgré les nombreux aléas et vicissitudes connus dans la rue, leur avenir n'est pas pour autant scellé au seau du destin apocalyptique.

Aux quatre coins du monde, la barbarie qui s’abat sur les femmes est terrifi ante et nécessite à tout prix d’être combattue. Mais elle ne doit en aucun cas nous empêcher de regarder l’autre mouvement d’émancipation et de progrès que celles-ci connaissent. En Occident, les femmes ont acquis une position sans précédent. Contrairement aux discours rebattus, c’est plutôt chez les hommes que le bât blesse. Échec scolaire, retrait du marché du travail, célibat. De plus en plus, les symptômes de leur malaise s’accumulent. Dans un monde où la réussite dépend des diplômes et des compétences interpersonnelles, leur sort ne fait qu’empirer… mais jusqu’où ?Les garçons sont-ils victimes d’une « féminisation » du monde ? Ou bien nostalgiques d’un privilège mâle injuste et révolu ? C’est à ces questions que tente de répondre Laetitia Strauch-Bonart dans cet essai informé et à contre-courant. Mêlant sociologie quantitative, économie et neurosciences, elle nous invite à explorer la « catastrophe silencieuse » à laquelle nous assistons, passifs.Et si, nous pousse-t-elle à concéder, les hommes non seulement n’étaient plus le « premier sexe », mais sur le point de devenir obsolètes ?Laetitia Strauch-Bonart est essayiste, chroniqueuse au Point et rédactrice en chef de la revue Phébé.