Plongée dans la cité qui fait rêver la planète.

Pour ″Le Point″, Jay McInerney, l'auteur culte de ″Journal d'un oiseau de nuit″ et de ″Trente ans et des poussières″, fait le portrait de sa ville.

Blessée par le 11 Septembre, chahutée par la crise financière, la ville de New York reste pourtant l'inimitable vitrine de l'Amérique d'Obama. Cosmopolite, inventive, excessive : elle fascine et attire toujours autant . Et pour cause : la cité des créateurs et des banquiers a un temps d'avance sur le reste du monde.

Il y habite autant qu'elle l'habite. Avec "Café Society", qui ouvrira le Festival de Cannes, Woody Allen renoue avec sa ville fétiche. Celle qui a si souvent tenu le premier rôle de ses films. Une Manhattan rêvée, fantasmée, à laquelle il ne donne plus la réplique à l'écran. A regret. A 80 ans, l'acteur-réalisateur ne s'habitue pas à devoir confier son personnage à d'autres. Mais il lui reste l'écriture de ses films. Alors il s'y livre avec la régularité d'un métronome. Son remède à la course effrénée du temps.

″Citizen Sidel″, son dernier roman policier vient d'être traduit en français. Occasion d'interviewer celui qui a fait de New York l'objet de son étude et de sa dilection. Un New York non-conformiste, un brin destroy, avec une prédilection pour les marges, d'où émerge le renouveau.