Agression russe, responsabilité de l’Otan, envoi d’armes à la résistance : la guerre déclenchée par Poutine laisse la mouvance anti-impérialiste fracturée par des analyses irréconciliables. Sommaire. Aux Etats-Unis, la gauche désunie. "L’Otan est prise dans le chaos de l'événement".

S'essuyer les pieds sur la thèse formulée il y a trente ans par le chercheur américain Francis Fukuyama, notamment depuis le retour de la guerre en Europe, est devenu une position un peu facile à défendre. Car l'idée de la "fin de l'Histoire" tient toujours debout, à condition de sortir de la caricature.

Pendant la guerre en Ukraine, le “grand jeu” géopolitique entre les grandes puissances continue. C’est l’analyse froide et lucide à laquelle invite Pascal Boniface, le directeur de l’Iris (Institut des relations internationales et stratégiques) en plein coeur de la confrontation militaire. Si à coup sûr, la Russie sortira de la guerre plus faible qu’elle n’y est rentrée, le conflit donne un coup d’accélérateur aux plans américains, estime le géopolitologue, qui va jusqu’à voir dans le projet d’une adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne un “cheval de Troie” américain.

En Ukraine, la guerre continue... Et, avec elle, le risque d'escalade guerrière, de crises économique, financière et diplomatique. Sommaire. De l'eau dans le gaz entre pays de l'Union. Trois tempêtes parfaites... et une guerre sans fin...

Alors que la menace d'un conflit entre la Chine et les Etats-Unis autour de Taïwan n'a jamais été aussi précise, Françoise Mengin, directrice de recherche au Centre de recherches internationales de Sciences Po, donne les clés pour mieux comprendre ce que l'on présente déjà comme les prémices d'une Troisième Guerre mondiale.

En avril 2022, un charnier de dizaines de civils était découvert près de la base militaire française de Gossi, au Mali. La junte, qui accuse la France de ce crime, a mené l'affaire devant l'ONU malgré la responsabilité quasi établie du groupe de mercenaires russes Wagner. Une histoire qui symbolise bien le point de non-retour atteint par la relation entre Paris et Bamako.

Là où la France perd de l'influence la Russie et la Chine en gagnent. Dommage collatéral non négligeable : des ressortissants de notre pays se retrouvent jetés en prison, illégalement et sans preuve, comme le Français Rémy Quignolot, détenu depuis le 10 mai 2021 en Centrafrique.

Nous serons 8 milliards à vivre sur Terre le 15 novembre prochain, selon la dernière étude démographique des Nations unies. La division population de l’ONU a également livré des projections à l’horizon 2050, ainsi que des estimations pour la fin du siècle. Vertige des chiffres... La population globale culminerait à 10,4 milliards d’humains. La Chine ne serait plus alors, sur le grand ring mondial, qu’un poids moyen affichant seulement 700 millions d’habitants. Et l’Afrique, aujourd’hui sous-peuplée, deviendrait une hyperpuissance démographique avec 4 milliards d’habitants.

Sénégal, Mauritanie, Mozambique, Algérie, Nigéria, ... Depuis la guerre en Ukraine, le potentiel gazier du continent se retrouve au centre des enjeux. Face à l'urgence de la crise énergétique, en particulier en Europe, le gaz naturel liquéfié (GNL) est en passe de devenir le nouvel or noir. Enquête sur une course contre la montre stratégique.

Xi Jinping envisage la force et l'armée chinoise se prépare. Enquête et reportages sur l'autre grande menace géopolitique. Sommaire. Kaohsiung, le port que convoite Pékin. Peter Frankopan : que nous enseigne l'histoire des civilisations chinoises.

La perspective d’un couloir russe vers la Transnistrie, république pro-Kremlin autoproclamée limitrophe de l’Ukraine, suscite l’inquiétude. Tout comme les intentions de Moscou dans le corridor de Suwalki, zone stratégique entre la Lituanie et la Pologne. Au nord, l’Otan pourrait bientôt accueillir la Suède mais surtout la Finlande, où les autorités se préparent depuis des années à une éventuelle invasion au moyen de la constitution de stocks vitaux et de procédures sans cesse mises à jour. Sommaire. Ukraine, les voisins sur le pied de guerre. La Russie ne se risquera pas à une invasion.

La contre-offensive ukrainienne lancée le 6 septembre 2022 dans le nord-est du pays a totalement déstabilisé l'armée russe. Elle a aussi révélé, au fur et à mesure que de nouvelles villes étaient libérées, la gravité des exactions commises par les forces du Kremlin contre les populations civiles. Mais, pour que ces batailles gagnées se transforment en véritable tournant de la guerre, il faut davantage d'armes et de soutiens, plaide Kiev. Et il faut aussi que Moscou soit disposé à reculer.