Dans ce "court traité philosophique", organisé en 89 sections numérotées comme des aphorismes, A. Badiou déploie un plaidoyer inattendu pour un art dont il explore les enjeux esthétiques, politiques, pédagogiques aussi bien qu'ontologiques. Publié en 1990, il est ici repris dans une édition actualisée.

Le présent ouvrage est le fruit d'une enquête immersive au sein d'un projet créatif participatif  : des adolescents issus d'horizons sociaux contrastés étaient invités à prendre part à la création d'un spectacle de théâtre, au sein d'une scène nationale. L'intervention du sociologue a vocation à jeter un regard distancié sur une aventure sous-tendue par divers enjeux sociétaux, mixité sociale et démocratisation culturelle en tête.L'observation semi-participante aux ateliers, répétitions et stages s'avère une occasion privilégiée d'interroger les tenants et aboutissants sociaux de la pratique du jeu et, en même temps, d'explorer les modalités d'apparition du sacré propre à l'entreprise artistique. L'enquête est complétée par des entretiens biographiques qui éclairent le processus de socialisation des jeunes sous l'angle culturel.

Ce journal mêle les réflexions sur la mise en scène, l'art de l'acteur, la direction d'un théâtre, etc., et des descriptions de la vie artistique et théâtrale russe du début du XXe siècle.

On ne prétend pas, en 128 pages et quelques dizaines de mots, faire le tour d'une histoire vieille de plus de quatre mille ans. Le pari ici tenté repose sur des choix radicaux qui permettent de dégager une certaine idée du théâtre. Un désir de théâtre, que l'on voudrait faire partager et qui fait préférer le " silence " au " dialogue ", la " pantomime " au geste ou le " mouchoir " au " corps "... Ainsi a-t-on choisi de ne retenir que quelques entrées, à partir desquelles on tentera de développer une certaine vision théâtrale qui ne prétend pas se substituer à d'autres, mais se propose de dialoguer avec elles à l'occasion d'une promenade entre scène, salle et coulisses.

Etude sur le théâtre de 1950 à 1968, période durant laquelle la dramaturgie se transforme, suite à la politique de décentralisation et à l'élargissement du public, grâce également à des écrivains comme Beckett, Ionesco, Adamov, Genet.

Histoire chronologique qui rend compte du fait théâtral dans toutes ses composantes. Contributions de Bernard Faivre, Colette et Jacques Scherer, Jacqueline de Jomaron, Henri Lagrave, Jean-Pierre Sarrazac, Jean-Jacques Roubine, Pierre Frantz, Anne Ubersfeld, Daniel Lindenberg, Michel Corvin, Emile Copfermann, Bernard Dort.