Le marché noir ne profita pas seulement, comme on le croit, à une minorité complice des Allemands. Il impliqua en réalité une très large partie de la société française, se généralisa dans tous les secteurs de l'économie et concerna aussi bien Vichy et les Allemands que la Milice ou la Résistance. En outre, ce phénomène de grande ampleur (près de deux millions d'infractions constatées) perdura bien après la Libération, jusqu'en 1949.Qui furent précisément les profiteurs du marché noir ? Quelles étaient les techniques des trafiquants pour échapper aux contrôleurs et aux policiers ? Pourquoi les Allemands changèrent-ils soudain d'attitude en 1943 sur la question du marché noir ? En quoi sa répression fut-elle à l'origine de la rupture très précoce du monde paysan avec Vichy ? Comment l'économie parallèle prit-elle la forme, dès 1942, d'un mouvement général de désobéissance à l'autorité ?

Cette étude détaille les différents modes de la collaboration, de 1940 jusqu'à l'épuration, quantifie le phénomène et répertorie tous les principaux acteurs, avec une courte biographie pour chacun d'eux. Elle montre que la réalité de la collaboration reste complexe, entre les responsabilités individuelles et celles collectives, depuis les délateurs anonymes jusqu'aux collaborateurs fanatiques.

Un discours convenu, installé depuis la sortie du film Le chagrin et la pitié, prétend que les Français, dans leur majorité, se sont repliés dans un attentisme marqué par l'opportunisme pendant l'occupation et ont fait preuve d'une indifférence coupable face aux minorités persécutées. L'auteur s'attache à faire la généalogie de ce discours et revient sur l'expérience singulière de la Résistance.

Treize études sur le régime de Vichy, ses grandes figures, la politique du maréchal Pétain concernant les Juifs, etc.

Une étude sur l'occupation de la France durant la Seconde Guerre mondiale et notamment la part prise par la Wehrmacht dans les crimes commis par l'Allemagne nazie. L'auteur offre une vue d'ensemble, depuis les décisions stratégiques d'Hitler, jusqu'aux relations tissées entre les soldats allemands et les Français. ©Electre 2015

Des témoignages rappellent que 200.000 enfants français sont nés de soldats allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Une quinzaine de ces enfants sont en quête d'identité et recherchent leur famille allemande pour effacer le traumatisme de leur naissance maudite. Les archives de la Wehrmacht à Berlin ont ouvert, à l'occasion de ce livre, vingt millions de dossiers de soldats répertoriés.