La scène se passe dans un parc à Tokyo. Deux amis conversent sur le sens de la vie et sur l'étonnante longévité des Japonais. Un mot est alors lancé : ikigai, qui signifie littéralement " la joie d'être toujours occupé ". D'après les Japonais, nous possédons tous un ikigai, une raison d'exister, qui nous pousse à nous lever chaque matin et à être acteurs de notre vie. C'est ainsi que les deux amis, Héctor García et Francesc Miralles, décident de se lancer dans une passionnante enquête à travers le Japon. Partis à la rencontre des " supercentenaires " du hameau d'Ogimi, dans l'archipel d'Okinawa, ils passent de longs mois sur place à s'imprégner de la mentalité et des us et coutumes locaux. Comment ces " supercentenaires " définissent-ils leur ikigai et en quoi les guide-t-il au quotidien ? Quelles sont les habitudes à adopter pour mieux vivre ? Dans un livre à mi-chemin entre le guide et le témoignage, Héctor García et Francesc Miralles nous invitent à découvrir notre propre ikigai pour mener une vie longue et harmonieuse.

Une critique de la notion de résilience, que l'auteur dénonce comme une idéologie de l'adaptation qui assujettit l'homme à sa condition de survivant. S'appuyant sur une enquête menée sur les conséquences de la catastrophe de Fukushima, il alerte sur les dangers de cette conception fondée sur la peur qui élève le malheur en mérite. ©Electre 2023

Une présentation de la culture japonaise : son histoire, ses traditions culinaires, ses coutumes ou encore le goût de ses habitants pour l'innovation technologique. ©Electre 2021

Kyoto song a la forme d'un voyage qui contiendrait tous les voyages : un désir, une brûlure, un élan souverain, une quête, une danse. Et sur le chemin je voulais retrouver de manière aléatoire des scènes perdues ou, comme on dit à la radio, restées en l'air : tant que je serais vivante et que l'envie de marcher sans avoir peur me guiderait, je resterais à Kyoto, c'est en tout cas ce que j'avais décidé. De ce point du monde, je pourrais mieux revoir, rectifier et approfondir tous ces moments furtifs qui m'avaient forgée depuis l'enfance et que je n'avais pas assez bien racontés. Mais je ne suis pas venue seule au Japon, une petite fille m'accompagne, elle a dix ans. C'est elle qui m'a poussée à être là. Elle dit toujours que son chiffre magique est le 5 mais elle ne sait pas comment l'expliquer, régulièrement elle lance des choses comme ça, et moi je la crois.

Cette monographie rend compte de l'apport des créations visuelles de Komagata aux ouvrages pour la jeunesse. Les livres sont rassemblés par ordre chronologique, thématique ou sériel. Chacun d'entre eux est présenté sur une double page avec des commentaires de l'artiste. Une biographie, une bibliographie sélective et un catalogue raisonné complètent l'ensemble.

Leçon de photo intégrale est la transcription d'une série d'entretiens avec le photographe Nobuyoshi Araki qui commente plus de 300 de ses photographies retraçant sa carrière depuis ses débuts en 1963, jusqu'à la période très récente. L'artiste parle de ses photos, mais également de sa vie, de ses influences et de sa conception du rôle de la photographie. Il y parle pêle-mêle du réalisme italien, de la beauté des femmes, de la nostalgie de l'enfance, de son amour pour la ville de Tokyo où il est né, de son affection pour les chats, de son regard sur les fleurs, de sa vision des ciels et de sa conception de l'érotisme, d'une manière vivante où la truculence se mélange à l'émotion. Si un certain nombre de monographies d'Araki ont déja été publiées hors du Japon, Leçon de photo intégrale est la première traduction mondiale d'un texte théorique et autobiographique du photographe. Célèbre dans le monde entier, artiste prolifique (il a publié plus de 500 ouvrages au Japon), Araki a pratiquement inventé le concept d'autofiction photographique, qu'il relie explicitement à l'autofiction littéraire, genre qui, dans la littérature japonaise, remonte au début du XXe siècle. Selon l'expression consacrée, « certaines photos peuvent heurter un jeune public ou un public non averti ».

M. Fukuoka présente sa méthode d'agriculture sauvage qui nécessite moins de travail, utilise moins de ressources naturelles et fournit des rendements comparables à ceux de l'agriculture mécanisée. Il invite ainsi à changer d'attitude envers la nature, l'agriculture, la nourriture, la santé physique et spirituelle.