Dominée par des pays aux pratiques expansionnistes et aux flottilles subventionnées, l'industrie mondiale de la pêche exploite désormais 90 % de la surface océanique, contre 60 % dans les années 1950. Et le déclin des stocks, laminés dans certaines zones, se poursuit : pour trouver le poisson, il faut parcourir toujours plus de kilomètres.

On regarde toujours le monde de la même façon. Mais le planisphère que nous connaissons tous n'est pas neutre. Et il existe d'autres manières de représenter le globe... de points de vue différents qui n'ont pas fini de vous surprendre !

C'est une dalle de schiste gravée, mise au jour en 1900 par Paul du Châtellier alors qu'il fouillait le tumulus de Saint-Bélec (Finistère). Un jeu de cupules et de courbes daté du Bronze ancien (2150-1600 avant notre ère) qui est peut-être la plus ancienne carte d'un territoire connue en Europe !

Héritier du Bureau topographique et du Dépôt des cartes créés au XVIIIe siècle, le Pôle géographique du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères, rattaché aux Archives diplomatiques, rédige une grande part des cartes demandées par les agents de l'administration centrale et des postes (ambassades, consulats). Parmi celles-ci, les « cartes-dossiers » constituent le socle de sa production.

Au-delà des atlas historiques ou géopolitiques, pour lesquels l'engouement ne s'est jamais démenti depuis les années 1980, un nombre croissant d'éditeurs s'empare des données, exploitées sous forme de cartes et d'infographies, pour renouveler leurs catalogues et attirer un nouveau public. Détails. Pas de chiffres.

La publication toute récente par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) de l'"Atlas archéologique de la France", sous la direction de Dominique Garcia et Marc Bouiron, constitue sans doute un événement éditorial majeur pour la connaissance actuelle du patrimoine archéologique français. Le but n’était cependant pas de recenser de manière exhaustive l’ensemble des sites connus sur notre territoire, Outre-mer comprises, car il existe déjà un instrument pour cela, la Carte archéologique nationale tenue par le ministère de la Culture depuis les années 1980.