En Biélorussie, Chagall, Malevitch et Lissitzky ont créé avant de se déchirer. Alors que le Centre Pompidou les expose, le Prix Renaudot 2017 s'est rendu sur le lieu de la discorde.

L'exposition que consacre le Centre Pompidou à l'école de Vitebsk ("Chagall, Lissitsky, Malévitch. L'avant-garde russe à Vitebsk"), jusqu'au 16 juillet 2018, soulève une question décisive pour l'art d'aujourd'hui : en quoi l'héritage de cette avant-garde est-il essentiel pour la recherche artistique et architecturale de notre époque, et non un simple produit de l'industrie culturelle ?

De son vivant, il n'aura vendu... qu'une seule toile. Mort à 37 ans, le "fada hollandais" fut moqué partout. Mais cet être radical, certain d'avoir tout raté, était paradoxalement convaincu de marquer l'histoire. Récit.

Entre 1901 et 1906, deux tonalités successives dominent l'oeuvre du tout jeune génie catalan.

« Une atmosphère heureuse, une forme révélatrice, l'élément ludique, l'humour et la couleur », c'est ainsi que le poète Roland Jooris décrit la peinture de Roger Raveel, dont la Belgique fête le centenaire de la naissance.

Michel Parfenov revient sur le personnage fascinant du collectionneur russe Morozov (ils étaient en réalité deux frères, Mikhaïl et Ivan, mais on dit « la Morozov ») qui doit faire, si tout va bien, l'objet d'une exposition à la fondation Louis-Vuitton de février à juillet 2021. Une plongée dans le monde des années 20, à la fois soviétique et parisien, dont on exhume ici les restes fabuleux d'un véritable trésor. Lautrec, Van Dongen, Rodin, Vuillard, Matisse et tant d'autres en sont les joyaux.