L'inflation se poursuit en 2022 : elle devrait atteindre +5,4 % en juin en France par rapport à l'année précédente. Face à cette situation, plusieurs acteurs politiques appellent le gouvernement à bloquer les prix sur certains produits de première nécessité, comme les pâtes ou les fruits et légumes. Mais une telle mesure divise les économistes. Certains expliquent qu'elle pénaliserait les entreprises et producteurs, obligés de rogner leurs marges, et s'appliquerait également aux ménages les plus fortunés, qui n'en ont pas besoin.

La crise sanitaire, la guerre en Ukraine et l'inflation incitent les industriels à la prudence, mais certains acteurs de la grande consommation sont déterminés à poursuivre leur stratégie d'innovation, à l'image de ceux interviewés par LSA en juin 2022. Ils visent à offir le juste prix aux consommateurs et à répondre aux tendances phares de ces dernières années.

L'abonnement s'installe progressivement dans le secteur de la grande distribution, en France, en 2022. La formule pèserait un CA de 6,47 milliards d'euros, appelé à doubler d'ici trois ans selon Telecoming. L'avantage : les abonnés dépensent plus que via les services de fidélité classique. La formule permet aussi aux acteurs d'amortir leurs dépenses d'acquisition de nouveaux clients en fidélisant leur base. Mais le modèle présente des failles : son impact sur les marges et la difficulté à séduire les consommateurs.

Après une année agitée par la pandémie mondiale, les 50 plus grandes entreprises mondiales de produits de grande consommation ont rebondi en 2021 avec une croissance inédite depuis plus de dix ans. Tel est le verdict de l'étude annuelle du cabinet OC & C. Nombreuses données chiffrées. Graphiques. Tableaux.

Économiques, environnementaux ou sociétaux, les défis que doivent relever les PME sont à la fois multiples et de taille. Flambée énergétique, approvisionnement en matières premières, relocalisation, aléas climatiques, emploi, innovation, financements, partenariats avec la grande distribution : les dossiers sont nombreux sur la table. Et pour la plupart complexes à résoudre. Qui plus est dans un environnement rempli d'incertitudes et de menaces.

Les commerces et les grands industriels doivent composer avec de nouveaux types d'acteurs dans le domaine des biens de grande consommation : les micro-marques, appelées marques DTC (direct to consumer), aux Etats-Unis. Elles vendent leurs produits sur Internet, attirent le client par des publicités en ligne, et délaissent les commerçants classiques ainsi que le marketing. Elles entraînent ainsi une mutation profonde pour les produits de grande consommation. Le lancement de ces "petites" marques était impossible il y a quelques années.

Le rejet massif de l’accord sur le Brexit par le Parlement, mardi 15 janvier 2019, a renforcé l’incertitude concernant les modalités de sortie de l’Union européenne. Au point que, sur les réseaux sociaux, on s’organise pour faire face à un "no deal".

De l'alimentation aux vêtements, en passant par les médicaments, l'ameublement, les cosmétiques, les jouets ou les matériaux de construction, les molécules toxiques sont partout. Loin de s'inverser, ce processus porté par la mondialisation s'est amplifié dans la jungle des règlements européens. "Toxiques légaux", un livre explosif du chercheur Henri Boullier, raconte justement "comment les firmes chimiques ont mis la main sur le contrôle de leurs produits". Enquête.

Pour la troisième année consécutive, en 2020, LSA publie son édition spéciale destinée aux femmes qui comptent dans la grande consommation, en France. Elles sont actives dans l'industrie, la distribution, le digital, ainsi que dans les institutions. En introduction, une interview de Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations.

Les 50 plus grands producteurs mondiaux de PGC, produits de grande consommation, ont connu une croissance de 3,9 % en 2019, à 1 147 milliards de dollars de CA. Cette progression s'avère supérieure à celle de 2018, +0,5 pt, et laisse ces 50 groupes en position de force avant un exercice 2020 qui s'annonce déjà plus périlleux en raison du Covid-19. Le top 8 du classement ne bouge pas puisque Nestlé est toujours leader avec 93,13 milliards de dollars de CA PGC, devant Procter&Gamble à 67,20 milliards et PepsiCo à 67,16 milliards.

Avec le confinement du printemps 2020, le merchandising a été mis en pause chez la plupart des enseignes et la réouverture des magasins s'accompagne de nouveautés dans la gestion des rayons, notamment dans les grandes surfaces : plus de digitalisation, d'hygiène au rayon vrac, de lisibilité, de bio et de naturalité. En somme, adapter son offre au "mieux consommer" sans oublier les fondamentaux : éviter les ruptures, informer de manière claire et éveiller les sens de la clientèle. Quelques données chiffrées.

Le vélo, un des premiers biens de consommation de masse, a connu quatre âges : l'âge aristocratique et bourgeois, le succès populaire. Les Trente Piteuses et le renouveau écologique.