Vantée pour sa pureté, l'eau minérale rassure, surtout en temps de crise sanitaire. Mais ses bienfaits sont-ils suffisants pour justifier son prix élevé et la pollution plastique qu'elle génère ?

Les sécheresses à répétition font renaître le spectre du manque d'eau. Les ressources en la matière étant difficilement extensibles, c'est du côté de la consommation qu'il va falloir trouver des solutions à long terme. Réduire les besoins, minimiser les pertes, recycler... 'In fine', repenser globalement notre rapport à l'eau.

C'est l'un des pays les plus pluvieux au monde. Et pourtant, la Colombie, qui accueille cette année la COP16 sur la biodiversité, manque cruellement d'eau ! Chaque épisode de sécheresse met à mal un système hydroélectrique inadapté, notamment dans les zones surpeuplées. Bogota et ses 8 millions d'habitants vivent désormais au rythme des coupures du robinet. La création d'une police de l'eau apportera-t-elle la solution ?

"L'eau source de vie" n'est pas seulement un slogan publicitaire, c'est une réalité indiscutable. Aucun être vivant sur Terre, animal, végétal ou microbien, ne peut survivre sans eau. La vie est apparue dans l'océan primitif il y a trois milliards d'années, sous formes de micro-organismes unicellulaires qui se sont développés, diversifiés et complexifiés pendant plus de deux milliards d'années pour donner des êtres vivants pluricellulaires, nos lointains ancêtres.

Sans elle, il n'y aurait jamais eu de vie sur Terre. Principal constituant des cellules, l'eau reste indispensable pour tous les organismes vivants. Mais sa quête nécessite parfois un brin d'ingéniosité.