La Chine doit-elle nous "inquiéter" ? Son émergence tant sur le plan politique qu'économique est sans conteste le phénomène central dans les relations internationales au XXIe siècle. La perspective d'un monde multipolaire tel que la Chine semble le souhaiter ouvre des perspectives inconnues et potentiellement dangereuses.

Première femme ambassadeur de France à Pékin, Sylvie Bermann occupe aujourd'hui les mêmes fonctions à Londres. Elle signe un livre passionnant, aussi vivant qu'éclairant, et balaie les idées reçues.

Le groupe Midea s'est porté acquéreur de 30% du capital de Kuka, le géant allemand de la robotique industrielle. « L'usine du monde » devient le temple de la production automatisée. Au détriment de l'emploi.

L'été sera chaud. On le dit peut-être chaque année à pareille époque, mais c'est spécialement vrai aujourd'hui. Entre des taux trop bas, des dettes qui explosent, une Chine malade et la menace de la montée au pouvoir de personnages populistes, les écueils à éviter sont nombreux

Adoption de l'innovation par les entreprises privées chinoises pour assurer leur développement économique, encouragées par le gouvernement, qui dépense plus de 200 milliards de dollars par an en recherche et développement, une somme qui a quadruplé en une décennie. Elle représente maintenant 2% du PIB. Pour autant, si les investissements en recherche, les subventions pour la haute technologie et les thèses sont des apports, dépenser plus n'offre pas la garantie de meilleurs résultats, que ce soit en termes de brevets de haute qualité ou d'augmentation des ventes.

La Chine, l'Inde et l'Afrique pourraient structurer l'économie mondiale d'ici à vingt ans. Industrie, innovation et matières premières : ces trois blocs sont complémentaires.

En dix ans, la rémunération nominale moyenne a été multipliée par 3. Avec les conséquences que l'on imagine sur la compétitivité des entreprises et le volume des exportations. L'Afrique peut-elle en tirer profit ?