Nouvel "ami" de Nicolas Sarkozy, le patron de l'UDI et maire de Drancy s'est taillé un fief en Seine-Saint-Denis, où il flatte les clientèles et place ses affidés. Il rêve désormais d'un destin national.

Malgré la montée de l'extrême droite, le chef de l'Etat se garde de descendre dans l'arène politique. Comme si un simple replâtrage pouvait suffire à éviter la catastrophe à la présidentielle...

Rapide, la déception provoquée par les premiers pas de la majorité de gauche a encouragé la droite française à croire que sa défaite n'appelait pas de remise en cause de sa part. Le 18 novembre 2012, MM. François Fillon et Jean-François Copé s'affrontent pour diriger le principal parti d'opposition, avec l'Elysée en ligne de mire. Quant à distinguer leurs programmes...

Au renoncement du gouvernement français à la plupart de ses engagements économiques et sociaux (interdiction des licenciements boursiers, domptage de la finance) répond comme en écho la mobilisation des forces conservatrices contre la loi sur le « mariage pour tous ». Doit-on pour autant conclure à une droitisation de la société ? Il faudrait d'abord s'accorder sur ce que signifie réellement cette expression.

Il dîne avec Villiers. Il drague les amis de Pasqua. Son Pôle républicain est ouvert à tous les vents, fussent-ils de droite. Le "Che" a longtemps été dans son camp une figure originale.

C'est son logiciel de base - la diminution des impôts - qui a été atteint. Malgré les machines arrière gouvernementales sur le bonus-malus écologique, malgré les modifications du financement du RSA, le malaise reste profond. La majorité attend du chef de l'Etat qu'enfin il dise où il va

Quand le président du groupe RPR au Sénat critique la stratégie Chirac-Juppé.

Malgré les difficultés du président et une cote de popularité qui reste dans le rouge, on n'en est pas encore là. Et personne pour le moment à l'UMP n'ose afficher des ambitions rivales pour 2012. Pourtant, celui que Sarkozy surveille du coin de l'oeil - l'ancien Premier ministre Alain Juppé - s'est remis en mouvement

L'élection de David Douillet a conforté le président dans sa conviction que les affaires récentes n'ont pas entamé le socle de sa majorité. A droite, pourtant, le malaise est palpable : pourquoi le chef de l'Etat tourne-t-il aussi obstinément le dos aux valeurs d'ordre et de mérite que ont assuré sa victoire en 2007 ?

Du grand quotidien de la droite française, le directeur des rédactions du « Figaro » a fait une machine de guerre au service exclusif de Nicolas Sarkozy. Véronique Groussard raconte comment ce pro de l'info doublé d'un militant assumé a réussi à imposer, à coups de ciseaux et d'encensoir, une ligne qui sème le trouble jusque dans sa propre maison.

Besson, Amara, Bockel et Kouchner sont les survivants de l'ouverture. Alors que le gouvernement, bientôt remanié, entame un virage sécuritaire, seul le ministre de l'Immigration ne cède pas aux états d'âme. Et si c'était le paradoxe de cette aventure hors norme que de déboucher sur un unique résultat : la naissance d'une nouvelle figure de la droite dure.

A l'approche de 2012, la chasse aux voix est ouverte. Le 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie est l'occasion pour une droite embarrassée par son héritage gaulliste de récupérer à son profit le regain de la ″nostalgérie″, voire de se concilier les faveurs d'une extrême-droite qui porte encore le deuil de l'OAS. Nathalie Funès et Agathe Logeart dévoilent les dessous de cette opération de séduction.