Le nouvel exécutif lance une opération séduction auprès des élites expatriées pour les encourager à revenir et à mettre leurs compétences au service du pays. Lequel en a urgemment besoin.

Après la mort de George Floyd et les mobilisations planétaires contre le racisme, Accra a appelé les descendants d'Africains "à revenir à la maison". Une politique du retour en vigueur depuis l'indépendance.

Il y en aurait des biens. Ceux qui filent droit, qui travaillent, surtout : hier en Amérique latine les commerçants levantins, aujourd’hui en Toscane les ouvriers chinois du textile. Mais d’autres immigrés poseraient problème : ceux qui ne veulent pas s’adapter aux mœurs locales, ou qu’on ne pourrait plus assimiler parce que trop différents. L’histoire invalide cette distinction, fondée sur le racisme et l’ignorance des embûches qui parsèment, en France comme ailleurs, les chemins de l’intégration. Sommaire. Heureux comme un Arabe en Amérique latine.

Après avoir connu un exil de ses cerveaux durant de longues années, l'Afrique est en train d'inverser doucement la tendance suite à son développement économique. En Guinée, où la croissance s'est élevée à 8,2 % en 2017, ceux qui reviennent sont appelés des "repats". D'après leurs dires, ils reviennent pour participer à la montée en puissance de leur pays et faire leur part du travail dans son développement. Le retour d'un climat politique plus stable, avec une première élection démocratique ayant eu lieu en 2010, est aussi un critère qui les amène à rentrer.

En 2017, en France, près de 40000 réfugiés sont des "dublinés". Ces migrants, au nom de l'accord européen dit "de Dublin", peuvent être expulsés vers le pays où ils ont été contrôlés après leur arrivée en Europe. Une situation inextricable. Sommaire. Une hypocrisie française. J.M.G. Le Clézio, prix Nobel de littérature : "un déni d'humanité insupportable". "Macron tient un double discours" : entretien avec Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. Le moment du danger. Droits, devoirs et dignité.

Fuyant un climat politique européen qu'ils considèrent comme raciste, des descendants d'immigrés marocains choisissent de s'installer dans le pays de leurs parents. Où ils trouvent de meilleures possibilités d'ascension sociale.

Entre 1968 et 1973, la population de l'archipel des Chagos, colonie britannique au coeur de l'océan Indien, a été dépossédée de sa terre, en partie livrée à l'armée américaine. Près de la moitié de cette diaspora a échoué durant les années 2000 dans la commune de Crawley, en Angleterre. A la faveur d'un récent accord de rétrocession à Maurice, les exilés chagossiens caressent le mince espoir d'un retour sur leurs îles, que la plupart n'ont connues qu'à travers les récits nostalgiques de leurs aïeux.