Enveloppantes, douces, épicées... les sculptures de l'artiste brésilien font escale en France, pour qui veut bien s'y plonger. Rencontre à Rio de Janeiro avec un gourou touche-à-tout.

L'air de rien, la céramique séduit à nouveau les artistes. Délicate, pop, tatouée ou ultrakitsch, on la retrouve sous tous les modes et toutes les cuissons dans une salve d'expositions truculentes. Une chose est sûre : la belle abandonnée a repris du poil de la bête. Dossier spécial.

René Coutelle (1927-2012) avait la stature d'un athlète, l'oeil rieur, la barbe broussailleuse et l'esprit raffiné. Il avait ce regard profond de l'artiste propulsé dans une quête perpétuelle, surpris à chaque fois que la silhouette émerge de la matière brute. Exigeant, il savait comment tailler un bloc de pierre en fonction de sa nature.

De l'ordre au désordre, le Britannique n'a eu de cesse de réinventer la sculpture en pliant et dépliant la tôle, son matériau de prédilection.

Les liquides ferromagnétiques sont des suspensions de petits aimants. Soumis à un champ magnétique, ils se hérissent de pointes. Certains artistes en font des sculptures mouvantes.

Quand Catherine Chevillot préparait avec son équipe le centenaire de la mort d'Auguste Rodin (1840-1917), à qui a-t-elle pensé parmi les sculpteurs contemporains capables de lui être comparés, voire opposés, sinon à Anselm Kiefer (né en 1945) ? Avoir pensé à Kiefer - alors que leur facture, leur champ opératoire et leurs obsessions sont bien différents - aboutit en réalité à une confrontation fascinante.

Il est moins médiatisé que ses homologues d'Haïti, du Brésil ou de Cuba, qu'il a pourtant inspirés : le vaudou africain s'expose à Paris, à la Fondation Cartier pour l'art contemporain, à travers les objets collectés au Bénin par le collectionneur Jacques Kerchache.

Maelstrom de corps nus et contorsionnés, "La Porte de l'Enfer" est une étape décisive dans l'oeuvre d'Auguste Rodin (1840-1917). Commandée pour un musée qui ne fut jamais construit, et cent fois modifiée, elle ouvre la voie à toutes les audaces du XXe siècle.

Des machines impriment en trois dimensions des objets mathématiques. Deux artistes, George Hart et Bathsheba Grossman, utilisent ce dispositif pour faire des sculptures.