Est-il pertinent et réaliste de dire que la France est en guerre ? La question a provoqué nombre de commentaires dans les médias : Quand peut-on parler de guerre ? Et oserons-nous dire que nous avons un ennemi ? A force d'être mobilisées, ces interrogations ont fini par s'imposer comme un débat d'experts, d'érudits et d'intellectuels.

A la suite des attentats du 13 novembre 2015, précédés par ceux de janvier, notre pays s'est lancé dans une précipitation dangereuse. Chaque acte de violence extrême est suivi d'une aggravation de notre arsenal répressif et d'un recul des droits. Il ne s'agit pas ici de nier la nécessité d'une riposte au terrorisme, mais d'en analyser les déséquilibres et les dangers potentiels.

Un rapport sénatorial critique les carences des dispositifs d'avertissement à la population en cas d'attentat.

Les autorités de la prison de Guantánamo considérait Mohamedou Salahi comme leur détenu de plus grande valeur. Son garde suspectait qu'il en soit tout autrement. Salahi a finalement été libéré en 2016, après 14 ans de détention sans aucune charge.

Le fléau djihadiste survivra à la chute de la capitale islamique. Voici pourquoi .

Le combat contre le terrorisme passe par la prévention, l'éducation et la compréhension. Anciens prisonniers de guerre, Nicolas Hénin et Mourad Benchellali interviennent désormais pour développer la résilience de la société civile et des détenus face à la radicalisation et au terrorisme.

Les organisations terroristes cherchent à recruter des ingénieurs et des médecins. Quelques Français ont rejoins Al-Qaeda ou Daech. Enquête sur un phénomène qui inquiète.

Enlevé, séquestré et torturé au nom de la lutte antiterroriste, il attend l'issue du procès en appel qui l'oppose à la centrale américaine.

"Qui est l'ennemi ?", tel est le titre du discours d'ouverture des Assises 2015 de la Recherche stratégique prononcé le 1er décembre 2015 à Paris par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Plus de deux semaines après le massacre du 13 novembre perpétré à Paris, ce discours retient l'attention par sa qualité d'expression et sa rigueur, alors même que des polémiques suscitées par des propos de Dominique de Villepin portaient sur la question de savoir si nous étions entrés ou non en guerre et, si c'était le cas, de quel type de guerre il pouvait s'agir.