"Nous voyons un avenir brillant prendre racine dans le "Grand Moyen-Orient"", a déclaré le président américain George W. Bush à l'Assemblée générale des Nations unies. Pourtant, observateurs et analystes dressent un bilan plus que critique de la "guerre mondiale contre le terrorisme" lancée par les Etats-Unis il y a cinq ans. Washington se révèle incapable de penser les nouveaux types de conflits.

La menace d'intervention turque contre la guérilla du Parti des travailleurs du kurdistan (PKK) réfugiée en Irak constitue le dernier épisode de l'escalade au Proche-Orient.

Les gouvernements occidentaux ont placé la Toile sous haute surveillance. Ils redoutent le cyberterrorisme, qui pourrait paralyser le trafic aérien, perturber le fonctionnement des hôpitaux ou plonger une grande ville dans l'obscurité.

C'était un de ces groupes clandestins dont le plus souvent on ne découvre l'existence que quand il est déjà trop tard.

La guerre contre le terrorisme décrétée par l'administration Bush n'est pas une guerre mais un mandat pour étendre sans limite le pouvoir de l'Amérique.

Quels nouveaux problèmes les terroristes d'Al-Qaida posent-ils aux institutions judiciaires orientales ? Un débat entre l'ex-garde des Sceaux et un juge à la Cour suprême des Etats-Unis.

Entre les exigences de Washington, qui réclame des réformes radicales, et la guérilla islamiste, qui veut en finir avec des princes corrompus, renégats et complices de l'Occident, la monarchie wahhabite qui contrôle un quart du pétrole mondial survivra-t-elle ?

A Londres comme à Washington, les experts sont persuadés que le groupe de Ben laden est derrière le projet de la série d'attentats déjoués en Grande-Bretagne. Où en est aujourd'hui l'organisation terroriste ? Quels sont ses moyens et sa stratégie ?

Prisons secrètes, Guantanamo, Abou Ghraib : le juge espagnol, qui publie "Un monde sans peur", dénonce les dérives de la lutte antiterroriste.